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samedi 30 décembre 2017

Le mécanisme !

Le mécanisme…

Ludwig prend une loupe de forte puissance.
Examine les 6 tores, qui tournent avec des moteurs dont il ne comprend pas le fonctionnement ni la transmission de l’énergie. En fait ces moteurs semblent cylindriques, assez longs, et se réunissent au centre du cube, les tores sont eux, disposé sur chaque face.
Il ne voit pas la source, ou les sources individuelles pour chaque tore. Ni les câbles de conduction électrique, mais des zones plus sombres dans les branches en plastique lui font penser qu’elles sont noyées dans la masse.

Les tores, les cercles, qui donnent sa stabilité à l’ensemble, doivent être très lourds. Leur diamètre n’est pas grand, 9 ou 8 cm, mais le métal qui les composent doit être sacrément dense, cela compense leurs faibles dimensions.

Attrape son Mac et cherche quel est l’élément naturel le plus lourd.
Il y a une incertitude sur les poids entre l’osmium et l’iridium. Tous deux, très lourds, genre 20 kg par « litre » ou le volume d’un kilo de sucre ! 
Alors que l’or, le plomb, sont plus légers.
Oh pas beaucoup, l’or, dans les 19 kg, le plomb 11 kg à peine, il se souvient du trésor de la Drôme…

L’osmium a la couleur décrite sur Wikipédia. Quand il essaye de faire tourner un tore, il sent un résistance, sans doute le moteur associé.
Il lit qu’au contact avec l’oxygène de l’air, ça peut être toxique. Prends des précautions. Des gants de cuisine.
En mesurant le diamètre du cercle d’osmium et l’épaisseur du tore, il arrive à calculer que ces cercles pèsent au moins 5 kilos ensemble.
Cela expliquerait l’inertie du cube, quand ils tournent. Et aussi sa capacité à se stabiliser rapidement.
Oui, ils sont bien en face d’un artéfact, sans doute d’un autre système solaire que le leur. 
Leurs planètes n’ont jamais montré le moindre signe de vie biologique. 
Son guide lui avait précisé qu’ils se déplacent à angle droit. Cela correspond bien aux gyroscopes. 
Mais comment deviennent-ils invisibles ?

Il force un peu pour faire tourner un des tores. Cannelle qui observe attentivement, lui signale qu’une petite lumière verte vient de s’allumer, et s’éteint quand il stoppe la rotation de l’objet. Ambre fait la vaisselle, mais revient rapidement.

« Houhaou ! S’exclame Ludwig… Le cercle peut être mis en rotation électriquement, mais aussi redonner de l’électricité quand il ralentit. 
Comme la voiture hybride ! Freinage régénérateur de courant ! »
« Vachement logique » continue-t-il. Mais où sont les batteries ? »
Ambre, qui pourtant n’aime pas tellement « la mécanique », de même que Cannelle, examine chacune l’artéfact. En douceur et en ayant posé une couverture épaisse sur la table pour ne pas rayer le marbre…
Elle fait un dessin de chaque côté. Cannelle lui demande où elle a appris à dessiner aussi bien… Elle répond, en plaisantant à demi, « en utilisant mon cerveau droit ».
Ludwig est plongé dans des profondes réflexions. Il navigue sur Internet. Lit un article, zappe. Trouve un article sur les « Batteries à Flux de quinones ». C’est ce qu’il cherche !
Et ce qu’il connaît, lui dit qu’il serait possible que les batteries soient moulées autour des moteurs ! Ce qui explique le renflement vers le centre.


jeudi 28 décembre 2017

Mais comment ça marche ?

Mais comment ça marche ?

Ludwig attend une réaction d’Ambre. Elle garde le silence.
Alors, en terminant son café, il explique ce qu’il comprend…
« Dis-moi, la Puce, tu sais faire du vélo ?
— Ben oui, pourquoi ?
— Parce que, quand tu es à l’arrêt, tu tombes !
— D’accord, mais quand je roule je ne tombe pas, moi !
— Oui, c’est exactement l’explication de la position de ce cube. Quand tu roules avec ton vélo, les roues tournent et comme elles pèsent dans les 3 à 4 kg chacune, tu as un effet de gyroscope. C’est-à-dire que la force qui te ferait tomber est annulée par la rotation de tes roues. Si tu glisses vers la gauche, par exemple, ton vélo ira tout droit pour compenser. Mais un peu plus rapidement. 
Au contraire, si tu glisses vers la droite, ton vélo va compenser aussi, en te ralentissant un peu. »
Cannelle et Ambre méditent. 
« Le problème que je vois, c’est qu’il y a 6 roues, sans doute très lourdes, à angle droit chacune des autres, sur les 6 axes. 
Comment les faire tourner ?
Sans doute des petits moteurs et des batteries ou des piles. Et vachement puissantes et durables.
Vous me suivez ? 
Si le cube est poussé dans un sens, il réagit à angle droit, vers le haut ou le bas. »
Elles suivent.
« Alors c’est pour cela qu’il est interdit d’en parler aux autres. Car cette perfection, technologique, n’est pas à notre portée scientifique ! »

Cannelle demande : « C’est pour ça que tu penses que ça vient d’une autre planète ? »
« Oui. Et regarde bien, si on le lâche, il va vers le mur qui donne à l’Est ! Tu comprends pourquoi ?
— Non, là je pige pas. Il veut nous éviter ?
— Mais non, intervient Ambre. Cannelle, pourquoi toi aussi, tu ne bouges pas ?
— Ben, j’ai les pieds sur le sol.
— Et le sol, il est sur quoi ?
— Sur la Terre ?
— Bravo. Et la Terre, elle bouge ?
— Ben, je pense que oui, elle tourne sur elle même en un jour, je crois.
 — Voilà, tu as tout compris ! Notre cube ne bouge pas, c’est la Terre qui tourne doucement. Alors le cube essaye de rester à sa place, et nous pouvons comprendre comme ça que l’objet va à contre sens de la rotation de la Terre ! »
— Donc il est vraiment fabriqué par des gens vachement doués.
— Et ça explique aussi que si on ralentit deux des roues opposées, le tenant immobile en l’air, on puisse le piloter silencieusement. Comme les OVNIS ! ajoute Ludwig »

Cannelle termine son croissant et va examiner de plus près l’artéfact.
« C’est quoi ces petites lumières en bas ? »
Ludwig va regarder plus attentivement. L’âge, sa vue baisse lentement, il ne les avait pas remarquées.
« Yo, tu as gagné ! »
Il y a en effet des petites lumières, à peine visibles, sur les arretes du cube. Elles clignotent doucement. Passent par toutes les couleurs visibles.
Et à côté des tout petits trous.
Peut-être des systèmes « récepteurs » pour piloter le cube ?
Il cherche dans son fatras, un petit laser, qui lui sert à faire cavaler les chats… ou à faire des lignes horizontales sur les murs, pour caler ses bibliothèques.

L’essaye sur une des faces. Le cube vient vers lui.
Change de face, le cube tourne sur lui même et recommence à se diriger vers le rayon rouge.

Il stoppe le laser et cherche le bouton noir qui allume ou éteint l’objet. Le presse. Celui-ci devient inerte et commence à descendre doucement…
Il le pose, bouton en haut, sur la table du petit déjeuner…



mardi 26 décembre 2017

Ambre très surprise.

Ambre, très surprise !

Elle arrive en peignoir. Un peu ensommeillée. Un baiser rapide, mais tendre.
S’affale sur un des sièges, regarde la composition du petit déjeuner. Jus de fruits, capsules de vitamines, pour lutter contre l’hiver qui menace d’être méchant. Le café, fraîchement coulé, et serré.
Brusquement elle voit l’objet qui plane à un mètre du sol, et dérive très lentement, vers la porte-fenêtre.
Sursaute.
Cherche par quel moyen il peut être fixé au plafond. Elle n’en trouve pas. 
Se retourne vers Ludwig, qui termine un pot de rollmops avec sa tasse de café et du pain de seigle.
Il sourit.
« L’angle droit ! 
— J’ai sorti les poubelles assez tôt, ce matin et en revenant, je suis tombé sur un paquet contenant cet objet. »
Il lui montre l’emballage. 
Un peu inquiète, elle l’attrape, le tourne et retourne.
Regarde l’objet qui bute doucement contre le mur de l’est.
« Sérieux ? Qui t’a donné ça ? 
— J’ignore, mais je pense que c’est à la suite de ma visite dans leur repaire. Sans doute pour me convaincre que ce que j’ai entendu, se déplacer entre les multivers, n’est pas une simple vue de l’esprit. Car je te signale qu’il est quasi stable depuis plus de deux heures. Les piles devraient être vides, et pourtant, il continue à rester en l’air. »
Ambre se frotte le front. Mal de crâne débutant !
« Je peux le toucher sans danger ? »
Ludwig la rassure.
« Vas-y, dit-il en riant ».
Ambre se lève, manque de renverser son café, pose la main sur un côté de l’objet et essaye de le bouger.
Il monte. 
Elle essaye de l’autre côté. Il descend. Elle tente de le tirer, il part à droite.

Décide de s’asseoir et de reprendre du café. Super-méditative. Repense à leur discussion de la veille.

Les gyroscopes bien visibles. Le transfert d’un univers dans un multivers, à angle droit.
E si Ludwig n’est pas été aussi naïf qu’elle le pense ? Si ce qu’il lui a raconté est vrai ?
Pas une arnaque, mais un appel au secours d’un groupe, sans doute extra-terrestre, en train de crever ?
Et pourquoi Ludwig ?
Elle lui pose la question.
« Quand je mets une pièce dans un caddie, je laisse un peu de sueur, de graisse, et donc mon ADN.
Il ne doit pas y avoir beaucoup d’habitants, sur notre Terre qui ont un ADN comme le notre, de la première colonie je pense, car toi aussi et Cannelle vous semblez avoir des chromosomes des mitochondries maternelles, remontant à leur implantation il y a des milliers, des dizaines de milliers, d’années. J’ai toujours pensé que nous nous sommes retrouvés à travers les siècles.
Alors, au hasard, aléatoires, ils nous ont trouvés, examinés, catalogués et fait une prise de contact ! 
 Qu’en penses-tu ? »

Ambre n’arrive pas à penser clairement.
Cannelle débarque, en pleine forme.
Repère immédiatement l’objet !
« Ouahou, c’est Star War avant l’heure !!! Youpiiiii.
Je veux un sabre laser aussi ! Purée, mes copines, leur tronche ! Je pourrais l’emmener en classe ?
— Hum, pas pour le moment. C’est un “artéfact”, un truc spécial. Il vient d’une autre planète.
— Loulou, tu me prends pour une conne ?
— Non, là on est à la limite des X-Files, que tu connais, ou d’autres concepts. Simplement, tu n’en parles à personne !
— Mais c’est génial ce truc, il flotte comment ?
— Essaye de le bouger ! »

Elle tente. Et comme prévu l’objet se dérobe. 

À angle droit…


Surprise. (1)

Le lendemain…

Un coup de froid pendant la nuit.
Du givre sur toutes les fenêtres de la voiture. Le sol est un peu glissant.
Ambre, Cannelle, dorment encore.
Lui, a pris l’habitude de se lever vers 4 ou 5 h du matin, d’avaler un café et quelques madeleines. Il leur prépare le petit déjeuner.
Après, va se mettre à écrire.

Ce matin, le soleil n’est pas encore levé. Les lumières jaune sodium sont perçantes. L’air semble sec. Malgré le givre.
Un Ibuprofène, il a encore mal dans les hauts des mollets.

Et zut, il a encore oublié de sortir les poubelles la veille. Il enfile ses godasses vertes, et fonce. 
Les « chargés de nettoyage » ne sont pas encore passés. Un petit souci de moins.
En revenant chez le pavillon, il voit un gros paquet au sol. Il l’examine prudemment. 
Cela lui est adressé.
Il le prend en douceur, pose son oreille (la bonne), pas de bruit… Pas de cachet postal. Juste son nom et imprimé en mode stencil.

Il décide de l’ouvrir, assis sur les marches qui mènent au sas de sa maison. Pour le lancer loin s’il est dangereux.
A l’affût du moindre bruit suspect. Le paquet fait facilement 10 cm sur 10.

Pas d’anomalie. Une simple flèche sur un côté avec les mots « À angle droit ! »
Et un bouton noir. Sans doute un interrupteur. Il écarte le paquet au maximum et presse le bouton avec un morceau de branche.
Un tout petit ronronnement s’élève de la boîte.
Rien d’autre.
Tente d’attraper ce paquet, mais impossible ! Quand il le tire, il va vers le bas. Quand il le pousse, il monte. Tente de le déplacer à droite, il part devant, incompréhensible… 
Il ne croyait pas ça possible. Cette boîte doit contenir des gyroscopes, montés par paire, à angle droit, sur les trois axes euclidiens.

Ludwig rentre dans la maison, il ne fait pas chaud dehors…

Il pousse les bols et autres éléments du déjeuner, et commence doucement à examiner l’objet. Un coup de marqueur pour repérer les faces. De A à I.
Son smart phone. Oui, il y a des moteurs silencieux dedans. 
Des ciseaux de chirurgie et il découpe l’emballage.

Il trouve six gyroscopes, montés sur des supports en plastique moulé.
Voit les piles qui alimentent l’ensemble.
Recommence ses tests. En arrivant à soulever l’appareil, il note qu’en le lâchant, il dérive lentement — en restant à son altitude — vers l’est. La rotation de la Terre ?
L’angle droit ! 
L’autre, le SDF, ne s’est peut-être pas moqué de lui !
Des vagues souvenirs de physique : les trois doigts d’une main faisant chacun un angle droit avec les autres.
Le premier : le champ électrique, le second le champ magnétique, et le dernier la force de mouvement.

Il va avoir un argument à donner à Ambre.. Qui s’éveille et squatte la salle de bain..
Il va l’attendre…

Réflexions d'Ambre.

Ambre se secoue.

« Ludwig, on pourrait te vendre la Tour Eiffel ! On n’est pas dans les X-Files. C’est quoi ce déplacement « à angle droit ». Et le principe de conservation de l’énergie/masse, tu en fais quoi ?
Ça me semble un peu bizarre, ce truc ! 
Et il manque un élément important : les méchants. C’est qui ? Ils sont où ? Normalement, il faut des bons et des méchants dans une bonne histoire ! 

Son histoire sur plusieurs millénaires me fait marrer. Et ton “extra terrestre”, il a des signes distinctifs ? Un 6e doigt par exemple, ou voir les infra rouges ? Se téléporter ? »  Elle rigole toute seule. 
Ludwig lève les yeux au ciel…
« Tu as été manipulé, très bien, reconnaissons-le, mais c’est de l’intox. »
Elle fouille dans sa mémoire. 
« Oui, les 7 Éves ont sans doute existé, et leurs chromosomes se transmettent par l’ADN-Mitochondrial. Et alors ? »
« Alors, réplique Ludwig, il n’y a pas que les ADN-Mitochrondiaux, mais aussi les hommes Y-Chromosomique, je crois, dans les 150 000 années. Concordant avec ce que me disait N° 2001.
— Chéri, ne t’emballes pas trop rapidement… J’ai un huitième sens pour les arnaques. J’ai l’impression que c’est un truc genre RAËL. »
Ludwig termine son verre, et essaye de prendre du recul, sur ce qu’il vient de vivre.

« Mais quelle serait la finalité, d’une telle arnaque ? »
Il médite.
« Je ne sais pas. Il m’a parlé de faire un point de passage, pour des extra-terrestres. Une station de transit. Mais elle servirait à quoi, s’ils peuvent vraiment se déplacer d’un endroit à l’autre sans respecter les règles de notre physique cartésienne et Einsténiene ? »

Ambre continue à sourire.
« Je ne sais pas, nous piquer cette maison ? Faire une tête de pont pour des immigrés galactiques, si c’est possible ? Pas vraiment d’idées. Et j’ai sommeil. Dodo ? »
Il acquiesce. Se sent vraiment fatigué.
Lui laisse la salle de bain en premier, y passe ensuite, et se glisse dans ces draps de satin qu’elle voulait depuis longtemps.
Dans les bras l’un de l’autre. Glissent doucement dans le rêve.





vendredi 15 décembre 2017

La sortie

Son guide le reconduit à la sortie.

Navette, des marches à remonter.

En arrivant en haut, sous le « bac » à bouteilles, Ludwig stoppe et examine son « mendiant »… Tout en se massant les mollets.
« Pourquoi m’avoir montré ce qui doit rester secret ?
— Nous n’avons pas beaucoup de contacts avec les Terriens actuels. Mais nous avons des problèmes médicaux.
Et pas moyen de nous faire soigner, pire que des immigrés. Pas de papiers. Pas de CMU ou autre chose ! Nous n’existons pas.
J’ai noté, vu, votre ancien caducée (périmé), sur votre belle voiture, et je pense que je rêve peut-être mais vous pourriez nous aider, j’en ai parlé au groupe, et ils m’ont donné leur accord pour cette prise de contact !
— Mais c’est quoi le problème ?
— C’est sans doute génétique. Un quart des membres de nos groupes souffre de diabète, d’atteintes visuelles, et la seule manière d’y échapper, c’est d’avoir régulièrement assez des glucides, du glucose. Nous ne pouvons même pas obtenir  des seringues et de l’insuline. Ou ces appareils pour mesurer notre glucose sanguin.
Alors nous faisons attention à notre alimentation. Très attention. 
Tout l’argent que nous récoltons ne sert qu’à une chose : acheter des sucres lents ou du sucre en morceaux. Mais c’est dérisoire. »

Ludwig songe. Il a compris que révéler l’existence d’une population (mélangée aux vrais SDF) est impossible.

« Nous crevons lentement, devenons aveugles, perdons nos orteils, nos jambes, par artérite, et pire encore, gangrène ».
Nous gardons, tant mieux, notre raison. Peu de maladies mentales, sauf les rares qui se suicident quand ils découvrent qu’ils sont malades.
Alors nous avons décidé de vous confier ce secret. Et de vous demander de l’aide. »

Ludwig n’hésite pas.
«  Mon aide vous est acquise, c’est évident, mais il va falloir la mettre en place.
Et pour y arriver, il me faudra donner quelque chose en échange… 
Votre système de navigation par exemple. Toujours secrètement. 
J’ai combien de temps devant moi ?
— Le plus rapidement possible. Chaque jour ou presque, un de nos anciens meurt de cette maladie. 
— Je ferais du mieux que je peux. Ce sera difficile, vous en avez conscience ?
— Oui, nous le savons.
— Alors, à plus tard. Quand je voudrais vous contacter, en privé, je vous donnerais une pièce de deux euros. OK ?
— OK » 

L’autre hésite. 
« Notre système de navigation ? Je ne crois pas que les femmes dirigeantes du groupe accepteront. Votre espèce est trop immature, vous le savez. Trop de conflits.
Heureusement, vous n’avez pas dépassé le stade de la bombe à neutrons. Vous ignorez encore comment plier l’espace-temps. 
Et c’est mieux pour vous. Et nous.
Si nous vous communiquions les équations, même de base, vous pourriez dominer le monde. 
Et nous ne voulons pas de ça.
Notre parade serait de donner le modus operandi à tout le monde, “clés en main”. Que vous restiez à égalité. »

Ludwig prend conscience de la justesse de ces réflexions.
Mais il n’y a que les grandes « puissances » qui pourraient utiliser ces données. Et certaines sont un peu totalitaires…
« Vous avez un nom ?
— Non, juste mon groupe d’origine avec un nombre, celui de mon rang de naissance. 
— Alors, comment vous nommer ?
— Essayez 1201 ! »

Ludwig sort par la porte du bac à bouteilles et un peu en trébuchant, (crampes dans les jambes), rentre chez lui. 
Ambre est stressée. Mais elle se décontracte en le voyant en un seul morceau.
Il s’écroule dans un fauteuil. Cherche du regard le sirop pour la toux. Mais déjà, Ambre lui colle dans une main, un bon verre de cette liqueur.
« Tu me racontes ?
— 5 minutes, ma chérie ! Je souffle. C’est incroyable. Je ne sais pas comment m’y prendre.
— Raconte, Nom de Zeus… Ne me fais pas attendre ! »

Alors Ludwig lui décrit cette exploration, minutieusement, en donnant les détails.
C’est Ambre, maintenant, qui a l’air accablée.






dimanche 10 décembre 2017

Il y est !

Il y est !

Son guide lui fait signe de le suivre. Le contraire eu été surprenant.
Donc il le suit. Le sol est raboté, et de temps à autre le bruit d’une navette.
Il se met à la hauteur de son guide.
“Vous ne m’avez pas viré, pourquoi ? 
— Je vous ai repéré, un des rares à avoir un geste gentil, courtois, envers moi.
Les autres m’ignorent, je suis transparent pour eux, un élément du décor. Alors, vous voulez visiter ? Je serais votre guide !
— Vous parlez un français parfait. Vous l’avez appris où ?
— Mais ici, en France. La troisième ou quatrième génération. J’ai même été à l’école jusqu’au bac et une année de licence de langues étrangères appliquées…
— Vous ne ressemblez pas aux autres, ceux qui font la manche…
— Oui ceux de l’Europe de l’Est ! Je sais.
— Et pourquoi me montrer tout cela ?” 
En désignant cette grotte immense, mais vide. Scintillant de tous ses feux, sous les lampes LED.
Quelques piquets rouges, doivent signaler des zones dangereuses.
«  Vous êtes un ‘fouille-cerveau’, je vous ai étudié depuis plusieurs mois. Vous ne regardez pas les autres comme ‘les normaux’. Vous tentez de les comprendre. Et ce n’est pas facile. J’ai noté votre tenue vestimentaire, très ‘ordinaire’, mais on sent la qualité. Votre voiture. Elle est rare ici !
Et le contenu de votre chariot. Vous ne semblez pas avoir de soucis majeurs pour vivre bien.”

Ludwig sent que l’autre, cet inconnu, le perçoit bien mieux que certains croisés dans son super marché.

Il n’insiste pas.
« Et nous allons où ?
— À notre poste de central. Je sais que vous garderez le silence sur ce que vous verrez ou devinerez…
— Sinon ?
— Il n’y a pas de sinon, pas de menaces contre vous ou vos proches. Nous savons que vous avez une certaine intelligence dans vos choix. Et puis, qui vous croirait ? »
Ludwig se sent “remis” à sa place…
Ils avancent, au rythme de Ludwig.
L’air est étonnamment sec. On pourrait être en plein désert, le Sahara par exemple. Un léger courant de vent.

Au détour d’une petite galerie, une autre salle, de dimensions modestes, avec des humains, uniquement des femmes, sur des couchettes, avec des casques de réalité augmentés. Et des perfusions. Pas mal d’écrans, de consoles, surveillées par d’autres femmes.
Là, son guide lui fait signe de garder le silence.
Il le laisse regarder tout ce qu’il veut, puis lui fait signe de ressortir. 

Un peu plus loin, il fait une petite pause.
«  Monsieur, vous venez de voir nos pilotes… Les femmes sont plus aptes que les hommes, pour envisager le futur… Alors, nous sommes les bras armés et elles, les intelligences. Et ça marche très bien.”
Ludwig a le cerveau qui travaille dur.
“Envisager le futur ?”
“Exactement ! Le déterminer.
Entre toutes les routes, elles essayent de nous guider vers la moins mauvaise. Celle où les conflits, la pollution, disparaissent. Nous avons besoin de cette terre en bon état, et ce n’est pas évident, hélas.”
“Vous ? Votre groupe est nombreux ? 
— Oui, nous cherchons depuis des millénaires, nous ne sommes plus qu’un ou deux millions. Pourtant, il y a quelques dizaines de milliers d’années, nous avions laissé une colonie, sur votre planète. Elle a disparu. La seule trace que vous trouvons est dans les chromosomes mitochondriaux, chez certaines femmes. Il y a — je crois — sept groupes initiaux — . Et l’étude de votre ADN, quand vous me laissez une pièce, montre que vous êtes dans un de ces groupes. Le premier. Comme votre compagne ou sa fille.
— Vous pouvez vous reproduire avec les Terriens ?
— Évidemment, nous sommes les premiers occupants avant l’Homo Sapiens… Qui descend de nous. Les fécondations croisées sont fréquentes !”

Ludwig a la tête qui tourne. 
“Non, personne ne croirait ce qu’il raconte”.


mercredi 29 novembre 2017

Valladon 2

Désolé, je n'arrive pas à désactiver la "correction automatique".
j'écrivais :
JE SUIS FURIEUX. Le changement d’opérating system  du mac(OSX 7.8.0 vers 10.8.0) a activé il me semble une fonction de correction automatique de ce que je tape au clavier. Et ça donne des trucs pas drôles.  Bonne lecture quand même... 

Alors j'ai repris "Valladon 1", vous pouvez le relire éliminé de ses scories..

 Ici..>>  http://scapa-auteur.blogspot.fr/2017/11/valladon.html

Et dans la joie et la bonne humeur...

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Ludwig se tourne vers "son" mendiant. Toujours habillé proprement. Une tête de slave.
Il l'examine attentivement...
Il n'a pas le look des vrais SDF. Il passerait pour n'importe qui, ayant un travail, un logement, une famille.
Les vrais SDF, sont invisibles (cécité psychique de ceux qui les croisent), ou au contraire, une espèce d'oblation envers eux.
Mais on ne peut pas soigner toute la misère du monde.

"Pourquoi sommes nous ici  ?
— C'est le refuge secret de Suzanne Valladon.  En fait, on s'en fiche complètement, mais ici on trouve des cristaux de gypse, très utiles pour nos constructeurs de matériel de navigation. Je sais simplement qu'il existe des chantiers, 10 ou 20 sur votre planète. On en extrait ces cristaux, translucides à 60 °  !
Ne me demandez pas comment je sais ça, je l'ignore complètement. C'est comme demander à un médecin s'il sait commander un sous marin nucléaire.
— Oui, j'imagine...
— Alors nous sommes discrets. Pas les trop grandes mines de Gypse, les petites. On cherche, on fouille. Ici une fois on a trouvé un cristal biface de 10 cm ! La joie !
Et franchement, je ne comprend pas à quoi ça sert! Ni comment c'est utile.
— Votre planète est loin ?
— Oui, mais pas en terme d'années lumières. Nous partons à angle droit (ça je peux vous le révéler) de nos multivers, je n'y comprend rien en maths, c'est lié aux particules quantiques, et on passe parce que les pilotes appellent des trous de vers.
Ludwig a une vague notion de ces anomalies. En fait, tout est possible dans le multivers, comme le voyage dans le temps. Ou changer d'univers (avec d'autres constantes mathématiques...) en quelques secondes...
Et alors ?
— Je vous ai repéré.  Vu votre longue vue, entre deux tuiles, nous observer. Nous désirons rester discrets, et la meilleure solution c'est la franchise. Vous montrer ce que vous voulez, vous expliquer ce que vous comprenez et ensuite, silencieusement nous barrer... Ou vous prendre avec nous...
— Mais je ne peux pas, je suis marié, avec aussi la fille de mon épouse...
— Alors nous vous laisserons de quoi faire une station de transit entre systèmes solaires !
— De quoi ?
— Vous aurez un équipement "normalisé" pour recevoir des humains ou humanoïdes, d'une station à une autre. Et les aider à être réexpédiés.
Je peux vous demander d'y penser. Ce n'est pas "urgent", donnez moi votre réponse, dans la douzaine...
Je vous remonte."

A la montre noire de Ludwig, ce passage a duré plus d'une heure.

Il est heureux de remonter à la surface.
Prend sa vapoteuse, et lentement revient vers son pavillon.

S'il accepte (avec Ambre et cannelle), que vont-ils découvrir ???



mardi 28 novembre 2017

Valladon...

Quand faut y aller…

Il faut y aller.
Alors tenue de Ninja (noire), son Glock, ses Pumas pas encore lacées et en avant.
Un baiser à Ambre, un coup d’œil à Cannelle qui dort profondément. Il referme doucement la porte, et elle ouvre un œil discret. Ouf, elle est seule, alors rallume sa tablette et continue sous les draps sa lecture…

Il serre ses chaussures !
Part faire une reconnaissance « en territoire hostile », du moins il le pense. Il l’explique à Ambre.
« Alors je suis la femme au foyer, et merdum ! »

« Bon, déclare Ludwig. 
j’ai mon glock, deux chargeurs, et mes lunettes de vision nocturne. J’ai oublié quoi ? 
— Un baiser, pomme à l’eau… Tu n’as pas peur ?
— Si, un peu. Leur groupe, leur porte de sortie est curieux. Tu as toujours ton téléphone de la SCEI. Regarde l’écran du Mac, et si tu vois un truc bizarre, tu les appelles, Ok ?
— Wouii, mais fais attention à toi ».

Ludwig éteint tout à l’extérieur, et attend qu’un nuage passe devant le dernier quartier de lune.
Il se glisse le long des murs qui vont vers la petite place et cherche la porte de « container à bouteilles ».
Le loquet ne résiste pas.
Il ouvre doucement. Se met à genoux, au cas où un des « gardiens » (s’il y en a ?) aurait envie de tirer au niveau de la poitrine.
Rien de visible.
Mais des pas montent vers lui, par un escalier en colimaçon. Émerge le visage puis le torse, de celui à qui il laisse parfois son caddie vide, pour qu’il garde une pièce de monnaie. Ce n’est pas un « don », mais un échange. L’autre range le caddie et conserve l’argent. Cela lui redonne un peu de dignité humaine. Selon Ludwig.
Mais là, c’est lui qui prend les commandes !
« Vous avez votre canne ? 
— Non, pourquoi ?
— Bon on va prendre un transporteur…
Il descend et (suivi par Ludwig) attend quelque chose, au bord d’un quai. Une espèce de voiturette à 4 places, sans conducteur, arrive en silence.
Ils montent à l’avant.
Ludwig essaye d’évaluer la distance parcourue. Ils semblent être dans un souterrain, taillé dans du gypse. De temps en temps la voiturette bifurque sur une voie de croisement (un autre véhicule passe), puis reprend sa course.
Une bonne demi-heure s’écoule.
Ludwig essaye avec la fonction GPS ou boussole de savoir où ils sont ! Mais la boussole semble devenue folle !
La voiturette stoppe doucement et son “accompagnateur” en titre, lui fait signe de venir. Il accepte. En ne sachant toujours pas où il est.
Il suit son “mendiant” qui s’est redressé et marche d’un air martial vers une issue. 
Ludwig arrive au bord d’une excavation circulaire. Des spots un peu partout illuminent ce cirque, pas glaciaire, gypseux.
Brillant de tous ses feux.
Ludwig se tourne vers son guide. 
“C’est quoi ?
— C’est le cirque secret de Suzanne Valladon. Nous sommes à côté de Montmagny. C’est ici que son fils faisait (sur la terre ferme, en hauteur, ses tableaux.) C’est le sous-sol de la butte Pinson…”
Ludwig comprend.

À la fois un voyage dans l’espace et dans le temps.

mercredi 22 novembre 2017

Vapoteuse (2)

Les visiteurs du soir.

Ils sont discrets.
Ambre doit rentrer en fin de journée.
Il va donc au super machin du coin, faire des courses. 
Oh rien de fabuleux! Commencer par la fin, une mangue, et remonter progressivement jusqu’aux plats du début. De la variante (des légumes au vinaigre), un peu de tarama, du saumon fumé, de la mâche, puis au principal — de la souris d’agneau et des petites pommes de terre en cubes, grillées à la poêle —.
Des serviettes papier, rouges.
Et de la clairette de Die.

Tout en disposant la nappe, les assiettes et le reste dans la véranda, bien chauffée, il médite.

Ces visiteurs… L’OVNI, — il n’en a jamais vu —, mais sait reconnaître un objet volant, sur place, et silencieux. Et le changement d’équipe. Les nouveaux descendant en premier, la garde antérieure montant à son tour. Équilibrage du vaisseau. 
Spatiale, ou simple navette entre la surface terrestre et le ciel? Et donc un croiseur interstellaire?

Il a pris plein de photos avec son télescope et l’adaptation de la petite optique Sony pilotée en WiFi par son téléphone.
Finalement, il n’y a que quatre types de « Caucasiens ». Mais comme ils sont mélangés les uns aux autres, impossibles de s’en rendre compte facilement. Il leur donne un type : A, B, C ou D.
Leur nombre semble diminuer lentement.
Il repère un de ces grands « visiteurs » et programme l’ordinateur pour qu’il le suive, visuellement.

Et à un moment il disparaît.

Il est passé dans un de ces grands bacs verts, où on jette des bouteilles vides, comme des toilettes. Une porte dissimulée (mais visible, car elle est du côté de chez Ludwig), il est entré, mais pas ressorti. C’est un autre homme qui émerge après!
« La lettre volée » d’Edgar A. Poe. 
Ludwig est de plus en plus amusé par ce qu’il voit sur son écran.
Machinalement, il cherche ses cigarettes, mais se souvient qu’il est passé à la vapoteuse. La cherche. Impossible à trouver.
Si! Sous des papiers, sur son bureau.
Et il va mettre une bande de scotch rouge pour la retrouver facilement dans le désordre qu’il a… Comme pour son téléphone!

En attendant, il regarde ses scores KDP, pour sa série « Hôpital de Montjoie ». Pas terrible en ce moment! Les impôts viennent de tomber!
Il allume les lampes extérieures qu’Ambre et Cannelle ne trébuchent pas sur le sentier!
Et commence à préparer le repas.
Ambre lui reproche — à demi-mot — de vivre en ermite… Oui, après tout ce qu’il a déjà vécu, ses voyages, la perte de sa maison dans le Village, son bateau coulé. 
Un week-end de temps à autre, c’est OK, car il ne supporte plus la foule. 
Donc des balades à son rythme et un bon restaurant. Et la sieste obligatoire et mutuelle, partagée dans tous ses aspects.





dimanche 19 novembre 2017

Vapoteuses et autres…

Vapoteuses et autres…

Quelques jours se sont « écroulés ».

Il n’a pas pu faire des observations discrètes depuis son toit. Alors il a profité de la pluie pour construire une espèce de U, en aluminium plié, avec des servomoteurs, assez grand, piloté par une carte Arduino, dans les axes horizontaux et verticaux. Et fait une bague d’adaptation d’un objectif Sony, qui envoie tout sur son ordinateur.

Dans la journée, il ne se passe pas grand-chose.
Les SDF jouent aux cartes. De temps en temps, l’un d’eux, qui font une ronde, vient se poser, et un autre prend sa place.
Il n’a pas pu observer leurs mouvements la nuit.
La pluie. 

Mais ce soir, il peut les suivre avec son télescope. Ils se séparent, vont vers des pavillons plus ou moins luxueux, comme celui à côté du sien, sonnent, et attendent, avec un panier que quelqu’un vienne. 
Cette personne dépose dans le panier, ou la corbeille, il voit mal l’image, des paquets. Des nouilles ? Des boîtes de conserve ? Impossible à déterminer. Trop proche. Le télescope ne marche bien qu’au-delà de 250 mètres.
Il est dans son bureau empiétant dans le salon.
Enregistre sur son Mac, la vidéo.

Ces visiteurs ne sonnent pas chez lui. 
Il a dû être repéré comme « à exclure ».

Il étouffe des quintes de toux. Pourtant il n’a pas la coqueluche !
C’est la vapoteuse. Un modèle semblant valable. Un « Penguin ». Depuis qu’il s’y est mis, il souffre du manque du vrai tabac avec ses 80 ou 90 produits cancérigènes ! Vendu avec l’hypocrisie (habituelle) du gouvernement.
S’il pouvait, il instaurerait un quota par fumeur. Avec contrôle urinaire des dérivés de la  nicotine. 
Tant de paquets de cigarettes par semaine, ou éliminer les « agents de texture » et d’addiction, pour que les consommateurs ne prennent que de la nicotine dans les poumons. Il n’y a que les patchs ou les vapoteuses qui puissent donner de la nicotine à des doses raisonnables.
Mais sincèrement, vu son âge, autant stopper la clope. Mourir en bonne santé.
C’est dur. Mais il faudra y arriver. D’autant que le prix du tabac a augmenté et les retraites baissées.

Il regarde son écran. Par moments la connexion avec l’objectif Sony est brouillée. Il suit avec le clavier (les touches AQZS) les déplacements de son télescope. Et le + ou le moins, pour zoomer ou reculer.

Deux membres qui sont descendus de l’OVNI examinent sa maison.
Ils semblent des superviseurs. Un peu comme à l’armée.

Il n’a pas l’intention de se faire squatter ou spolier ce pavillon ! 
Allume à distance le système infrarouge qui branche un spot de 500 watts en plein sur leur visage.
Ils détalent.

Ludwig coupe tout, mais laisse le Mac enregistrer « au ralenti » les mouvements de ce groupe de SDF…



jeudi 16 novembre 2017

SDF

Les cigarettes!

Ludwig est en train de taper doucement sur son clavier.
Il écrit une nouvelle. Pour se changer l’esprit de tout son travail avec la série de l’Hôpital de Montjoie. 
Un tome six, ça va, il a peur de faire « du Scapa ». Ne pas être capable de le renouveler…

Et en panne de clopes. Juste un peu de tabac pour le week-end et sa pipe en écume de mer. 
Ambre est chez des amis, cousins ou autres. Elle va y dormir avec Cannelle.

Enfile ses bottes, sa parka (offerte par un institut de sondages médicaux en échange de son appréciation de quelques médicaments, bof un cahier de 30 pages format A5, à remplir, des cases à cocher, avec des pièges). 
Il n’y a pas de conflit d’intérêt!

Son téléphone portable, sa carte bleue, qui est orange.
La télécommande qui allume les lampes quand le soir tombe.

Il ne fait pas très chaud!

Le buraliste n’est pas loin, mais il ferme à 20 h 30. La voiture ou à pied? 
Il y a des travaux sur la rue principale qui conduit vers le centre commercial. La nuit arrive. Alors, prendre sa canne!

Il chemine doucement, en tentant de faire de foulées, longues et amples, mais tous les 50 mètres une petite pause, il est quand même fatigué.
Pourtant il arrive devant le centre et heureusement, le buraliste est encore ouvert!
Il fonce.
Calcule qu’il lui faut au moins 3 paquets pour survivre au week-end.
Ouf, le patron lui fait un grand sourire, et demande « combien? »…
— Trois, comme d’hab! 
Et paiement sans contact!
— Non, depuis l’augmentation du prix du paquet, faut taper votre code… »
Il s’exécute.
Et se rend compte qu’il a oublié son briquet… Sollicite du feu au patron qui surveille la descente des rideaux métalliques!
« Pourquoi vous ne passez pas aux vapoteuses? Je l’ai fait pour moi, et l’on file moins de fric à l’État, pour un truc marqué “Cancérigène”…
Je vais en recevoir un lot, je vous en mets trois différents de côté, vous choisirez!
— OK, je repasse demain… Mais on continue cette discussion! À plus tard »

Il savoure le parfum de sa cigarette.
Traîne la jambe jusque chez lui…
Sur la place avant sa maison, le même petit groupe de SDF. Sans domiciles fixes.
Ils se ressemblent dans la misère. Des hommes. Pas de femmes ou d’enfants. En général, assez bien habillé, ou du moins des vêtements chauds. Ils se partagent une grande gamelle, des haricots et un peu de viande. Elle passe de main en main. Chacun en prend une grande cuillère puis la passe à son voisin. Il en reconnaît un. Il laisse parfois son chariot (vide) devant lui, en faisant signe d’aller le ranger et de récupérer la pièce de monnaie.

Longe discrètement cette petite place, en se demandant où ils dorment la nuit. Car il fait froid, et toutes les maisons aux alentours sont équipées d’alarmes. Y compris la sienne.

Ce rassemblement l’intrigue! Il est trop régulier.
La lune est pleine, et zut, il voulait observer Saturne ce soir. Il vient d’acheter sur Ebay un petit (mais bon) télescope. Un truc à double miroir. Faudra trouver une bague pour l’adapter sur son appareil photo!
Ce soir, il le teste.
Il monte l’échelle, dans la salle de bain, qui va dans les combles et soulève une tuile d’aération, pour faire passer le bout du télescope, fixé sur un trépied photo.
Et pour s’amuser, le pointe vers la petite place. Personne autour. Les SDF sont debout et attendent.
Une voiture de la police municipale passe doucement, sans s’arrêter. Ils font une ronde. À leur retour, un des policiers leur fait un signe : « C’est OK »!
Ludwig est très intrigué.
Il sent, à plus de 250 m, que les SDF sont soulagés. 
Vu l’heure, tous les habitants de son impasse sont devant la TV ou couchés.

Une ombre, en forme de raie Manta, arrive en silence, assez haute, et descend doucement.
Un OVNI?
Un escalier se déroule.
L’appareil plane sur place, occultant les étoiles, à cinq mètres du sol!
Une dizaine d’individus en sortent, et quand le dernier est à terre, c’est le groupe devant lui qui monte.
Ils se ressemblent mutuellement, beaucoup.
Un échange standard!

Ludwig sait qu’il n’est pas sous substances illicites…

Et il comprend brusquement.

Ces SDF (qui changent toutes les pleines Lunes, sans doute) sont invisibles pour les gens normaux, qui ont un toit, une famille, un travail. Des chiens ou des chats, parfois des enfants.

Ils sont invisibles. Pour « les gens normaux ». Type caucasien. Pas des jaunes ou des noirs. Personne ne les remarque. Les chiens se taisent quand ils passent. Invisibles, car en dehors du schéma mental des Terriens.
Ils ne font pas partie de la « civilisation »…

Il y en a d’autres, qui sont d’authentiques humains, mais ceux-ci ont une démarche différente. Comme habitués à une gravité plus forte…

mercredi 27 septembre 2017

Interlude...

INTERLUDE

Évidemment, c’est quand il est en pleine lecture qu’il est dérangé par le gong du portail.
Il pose à regret sa tablette et enfile ses godasses vertes de jardin. Va voir.
Une jeune femme, aux cheveux bruns, ébouriffés, de beaux yeux, le visage rond et souriant! Habillement classique, mais ce n’est pas de chez « Monoprix »…
Mignonne. Un peu trop même.

 «  Bonjour! Je suis Corail, vous savez, je vous ai demandé un rendez-vous la semaine dernière!
— Bof, je ne m’en souviens pas!
— C’est bien vous l’auteur de la série de l’Hôpital de Montjoie?
— Oui et alors? Vous l’avez lu?
— Non, vous blaguez? (L’air inquiet). Si je lis les textes des gens que j’interviewe, je risque de perdre de mon objectivité!
— Alors, vous voulez quoi?
— Une exclusivité avec l’auteur qui est a dix titres dans les 100 premiers de sa catégorie, depuis plus de trois mois.
Mais vous me signerez ce papier m’autorisant à faire cet article!
— Combien d’interviews, au compteur?
— Ben, vous êtes le premier, que je rencontre dans la vraie vie, les autres c’est par mail..
C’est pas mal ici! Tout ça est à vous? Wouah les arbres fruitiers! La bagnole bleue, c’est pas une Alpine?
Et vous avez des toilettes? Car les embouteillages, et pour me garer et venir à pied… Je vous dis pas.
— C’est quoi déjà votre prénom?
— Corail. Comme les trains! Mais je ne déraille pas.
— Bon, entrez chez moi, mais c’est le bordel, la femme de ménage n’est pas venue depuis une semaine! »

Elle le suit.

«  Comment je vous nomme« Monsieur l’Auteur? »
— Bof… « Auteur, Raconteur? » 
Gaffe, y a un chat fractal. Il est dans vos pattes quand vous ne vous y attendez pas. »

En revenant dans le salon, il constate qu’il y a des gens. Des personnes qu’il connait bien!

Dans un fauteuil Ikea, Ambre, qui tient Ludwig par la main, il est debout. Cannelle jouant, assise par terre, avec une tablette. Et sur les divers poufs, ou canapé, Hugo, Chang, Petit Louis (qui a sacrément grandi depuis un an)..
Et il entend l’Ombre d’Yves claquer des doigts.

«  C’est un piègeou un anniversaire? Bon, qui veut boire quoi?
— On n’est pas venu pour picoler, mais pour parler de notre futur. »
Hugo intervient. 
«  Oui, « Auteur », tu nous as créés. Mais maintenant, dans l’esprit de TES lectrices ou lecteurs, nous existons et nous avons bien décidé de te faire suer jusqu’à la fin du Tome 6. 
Après, on verra. Faire une coopérative des personnages auto éditée? »
Les autres applaudissent.

Corail prend des notes à toute vitesse.

« Ça va la tête? Vous n’êtes que des créatures sorties de mon imagination!
— Tu veux qu’on te cite tout ce qui t‘est vraiment arrivé et ta manière ingénieuse de t’en sortir, dont tu parles parfois dans nos aventures?
— Vous voulez quoi, du fric? Je vous en ai assez distribué, comme étant votre “Auteur!” »
Un grand silence méditatif, respectueux et reconnaissant.

Un trottinement, un rideau qui s’écarte, une jeune femme passe la tête.  
« Athéna, viens dire bonjour. Tu les connais tous, en papier, quand on corrigeait nos textes. Mais là c’est le délire… Ils débarquent chez nous. Compte les petites cuillères avant leur départ! Et tes doigts après.

— Je vous connais un peu, c’est moi qui vous ai imaginés, mais derrière le contenu patent…
— Il y a le contenu latent, intervient Ludwig.   Tu nous prends pour des glands? »

Corail se permet d’intervenir… 
« Hum, je suis venu rencontrer ‘votre’ auteur, pour une simple raison… savoir d’où il sort tous vos personnages!
Mais je peux revenir. Cela dit, je prendrais bien une goutte de votre sirop des Orcades… Oh juste pour goûter…
Et pour revenir à mon interview ! »
‘Que deviennent les personnages des romans quand le livre est terminé?’ 
Je vous explique!”
Elle prend ses notes et les lits d’une voix claire… dans un silence total.

“Qui va prendre la Coccinelle pour faire les courses? Et garder la Camaro pour se chercher ses cigarettes?
Ensuite, la position dans le lit?
— Moi je dors à droite, c’est comme ça.
— Et moi aussi…
— Bon, on va dormir tête-bêche. Et plus si affinités…

— Et les enfants? Tu en veux combien?
Soupir exaspéré du mâle dominant.
— Je n’en veux pas. 

Vous voyez un couple de ce style autour de vous?
Elle ne souhaite que de ‘pondre’ des petits crapauds, lui, que de la déshonorer matin, midi, soir et la nuit, sa compagne avec une ‘bague’ au doigt… 

Elle commence à rêver d’une retraite dans un couvent, là où les poules couvent. 
Oui, dans un couvent, les poules du couvent, couvent.
Et de trouver de la Biafine.. Elle ne peut même pas évoquer des migraines, inexistantes. 
Et puis, dans ses bras, elle se sent complète, vivante.

Alors, imaginez la suite.

Le soir, Monsieur rentre (parfois plus tard, il a une nouvelle secrétaire, attirée par ses titres et ses voitures, qui traine un peu trop dans son travail…) et, après un bon alcool fort, il s’écroule dans le lit conjugal, sans dîner, le fabuleux repas cuisiné aux micro-ondes... 
Elle va se promener avec ses copines, ou bien le coiffeur, le soin de ses ongles, chercher une nouvelle nuisette, de nouvelles chaussures (elle en a au moins trente paires) etc. Parfois elle trie les photos de leurs aventures communes.

Imaginez 25 ou 30 ans de cette vie. 

Pas de discussions comme avant. 

Une TV pour lui (les matches de Foutres et une bière), elle une autre TV, les séries de Soap Stories ou Arte.
Madame se demande, en se palpant les abdominaux, si elle ne devait pas regarder (sur Internet), les clubs de rencontres… Leur situation est devenue grave!
Que feriez-vous à leur place?
(Non, pas de libertinage, merci…) »

Corail se tait. Le silence qui suit est presque du Mozart.

Spontanément Athéna va lui chercher un verre de Schweppes (Indian Tonic!) et un petit verre des Orcades (elle le goutte au passage, non il n’est pas périmé…).
 Les autres se regardent en silence. Ces réflexions les font se regarder les yeux dans les yeux. Se soupeser mutuellement...
Ils comptent le nombre de fois, où ils ont eu des désaccords. Et il y en a. 
Vivre 30 ans avec la même personne
Même pas en rêve, hein

« Alors le prince charmant ne dure que le temps d’un livre?
— Oui, ce sont les éditeurs! »

Elle termine — Monsieur “l’Auteur”, je reviendrais. Vous avez l’air d’avoir une révolte à calmer, sur le dos…

Voilà, Corail part discrètement en étant conscience d’avoir semée le doute, chez les autres….

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Effet Venturi et tornades.

Nous venons d’assister à deux belles tornades ces derniers jours…
J’y pensais, et j’ai noté et vu que les toits, les tuiles, des maisons sont aspirés vers le haut lors du passage du vent.
Cela m’a fait associer à la dépression (verticale) du passage du vent, en passant au-dessus d’un obstacle.
Un exemple que vous avez déjà vu, mais peut être pas compris. Les avions!
C’est leur vitesse relative à celle de l’air ambiant (on le considère comme statique ou faible), par le dessus de l’aile, qui est plus bombée que le dessous, et l’avion décolle, car il est aspiré vers le haut (et pas du tout soulevé par l’air inférieur…)
Même chose pour les tornades.
L’air arrive à une vitesse importante, et « se heurte » au toit d’une maison.
Il y a deux phénomènes.
Un : le vent en passant au-dessus du toit, l’aspire vers le haut. Cf Théorème de Bernoulli — 1738 —. Un courant (eau ou air, passant dans un tube auquel est soudé un autre tube, à angle droit, entraine une dépression dans ce tube secondaire.)
Deux : la maison en dessous est à une pression atmosphérique « normale ». Il y a donc une « dépression » vers le haut, qui n’est pas contrebalancé par la pression (plus élevée donc) dans la maison.

Alors, je me suis demandé pourquoi diantre, tout le monde ferme ses fenêtres, isole la maison avec des plaques de bois, etc.
Il faudrait au contraire trouver une manière d’équilibrer ces pressions.

Il peut y avoir plusieurs solutions…
Virer les fenêtres au maximum… ou les laisser ouvertes en grand, en protégeant le mobilier.

Faire des ouvertures ( des tuyaux en ciment ?) pour équilibrer les deux pressions, en faisant un U pour que l’eau n’entre pas…
Ou plus subtil, et sans doute plus cher. 
Mais ces tests pourraient être réalisés dans une soufflerie…

Ce sont les tuiles (ou plaques) qui couvrent la maison et empêche la mise en pression identique.
La solution serait simple : que chaque tuile puisse se soulever de quelques centimètres de bas en haut, sur la partie inférieure. Le haut serait fixé à une tige horizontale tenant l’extrémité de la tuile. L’air en « surpression » par rapport à « l’extérieur » (au-dessus du toit), est aspiré par la tornade, unitairement, chaque tuile ne pourrait pas mettre en équilibre ces pressions inférieures ou supérieures. Mais l’ensemble de ces tuiles, un toit d’un pavillon fait souvent de 50 à 100 m2, la mise en équipression me semblent faciles à obtenir… Et rapidement. 
Et quand la dépression s’éloigne, par la simple pesanteur, les tuiles reprennent leur place.
Je vois l’objection soutenable. Une tuile s’ouvrant à 45° par exemple pourrait se retourner complètement vers le haut.
Mettre des ressorts ou des butées?
Et peut être un axe de rotation droite-gauche?

À étudier…
Et pour les journalistes qui s'inspirent de certains "billets" de mon blog, une attribution de paternité de la page en question me ferait plaisir...
Ou un commentaire.

mardi 19 septembre 2017

Une page d'un blog (De Média part) sur Macron..


A lire lentement...

Faignants et Cyniques.

Je n'aime pas exposer mes opinions politiques, même athées (grâce à Dieu)...  mais je vois la colère gronder..
Alors je partage.

vendredi 8 septembre 2017

L'aventurier de son cœur...

Bin comme d’hab, ça commence par un conflit entre le directeur d’une université (La Sorbonne), une (trop) belle jeune femme et une espèce de baroudeur.
La jeune femme, c’est Pénélope. Elle bosse (comme remplaçante) dans la bibliothèque de cette fac ou université.
Lui se nomme Hautecourt, fait des études d’archéologie (mais pas titulaire du son poste). 
Le premier, j’ai oublié son nom. Voisin ? Comme les premiers avions ?

Et évidement, leur première rencontre en dehors de la Fac, est conflictuelle. Mais une certaine tension libidinale attire Pénélope vers Hautecourt. En français, elle craque pour lui et ne veut pas céder à ses pulsions. Mais elle fantasme. Tout le temps.

Bon, un coup d’avion, et Hautecourt signale qu’il se passe des choses « bizarre » sur le site… Mais n’en dit pas plus.

Le suspens monte ! Un petit avion et un 4x4 plus tard, ils arrivent !
D’autant qu’il n’y a pas de climatisation dans la jungle qui entoure les monuments qu’ils sont venus explorer…

L’horreur, elle va être obligée de dormir dans une tente commune avec son « mentor », dont elle ne remarque pas les propos, mais la musculature… (Il se prénomme Hugues).
Heureusement, elle a pris son Nikon, sans doute un F2 « argentique », car elle est passionnée de photos. Mais n’arrive pas à en vivre. 

Je ne sais pas comment elle garde ses pellicules, (normalement au froid), mais ce n’est pas important !

Et là, ça dérive… Un fantôme se pointe. Plus ou moins invisible. Ils sont obligés de partager la même tente, comme tentation réciproque… Et c’est dur. Surtout chez Hugues. Ben oui, c’est un alpha. Et elle aussi. Elle n’est pas soumise.

La suite ??? Je n’ose pas vous la dévoiler… Mais il y a un moment où ça bascule. Dans un lit.
Et finalement ce n’est pas désagréable du tout…
L’alpha est apprivoisé ! La lionne aussi ! C’est de l’Haaamour.  Et ça dure (*)

Il faut quand même lire ce livre, (vous n’êtes pas obligé de prendre vos anti dépresseurs !), car c’est délectable.  Oui ça change du « rapport de la cour des comptes » sur le nombre de rouleaux de papier toilette utilisés en CM2 divisé par le nombre d’élèves. 
Lisez-le, il est abordable en Kindle et ne fait pas grossir ! 

(*) Je me demande toujours quand je lis un de ces contes z’érotique, comment ça se termine (ou pas) trente ans plus tard.
Car je n’ai jamais rencontré d’amour indéfini… Mon âge (Canonix) m’autorise à poser le question.. Ce sera le thème d’un autre billet…


mercredi 30 août 2017

La Dalle 28

La Dalle 28… (J-P Villeneuve… Amazon et divers).

Non, je n’ai pas honte d’avoir attendu avant de commenter ce texte. Il fallait que je le savoure!

En résumé : C’est un thriller !  Oui! Mais pas dans le monde de la police, du département des antiquités du Louvre, ou dans un musée italien! Ou un Hôpital…

Non c’est un thriller de bouseux. 
Non, pas bac moins 15, mais enfin pas en haut de l’échelle sociale. Des « bouseux » sympas (si, si ça existe pour de vrai).

Y a le bouseux principal, Max. Il a perdu son boulot. Même sa Julie, etc. L’horreur.
Y a son frère qui disparaît assez rapidement.
Des vilains méchants, qui font gaffent à leurs pompes biens cirées, quand ils creusent une tombe…

Une mafia dans l’agroalimentaire, qui utilise une parcelle (la Dalle 28), pour ses études.

Des ouvriers, à la chaine, 3/4 d’heure pour manger, fumer une clope.
Des jolies filles, pas débiles, qui accumulent petits boulots sur d’autres. (D’autres boulots, hein) !
Quelques secrétaires (dont certaines ravissantes et plus, si affinité).
De z’ horribles méchants. Ceux qui fabriquent nos nouveaux poisons. Pire que les impôts, ces gens.

L’histoire est passionnante, même pour un type comme moi.
Elle est bien construite. Quelques paragraphes qui méritent d’être coupés en deux ou trois, pour que le lecteur (ou la lectrice) ait le temps d’attraper son mégot qui fume dans un cendrier et rapidement allume une autre cigarette. Ou aille aux toilettes.
Pas compliqué, je n’ai trouvé que deux fautes d’orthographe… Le reste est parfait. En vérité, je vous le dis…

Bon y a des scènes assez glauques. Mais vous avez pire tous les soirs à la TV.

Évidemment, je ne vous dis pas comment ça se termine. Dommage de vous gâcher votre attente, le désir avant le plaisir.

Simplement J-P Villeuve nous donne une nouvelle classe de Thrillers : l’écologie.
Avec des détails qui sentent le vécu, dans cette grande plaine morne.
Vous pouvez (devez) le prendre. Notez son nom!


Un lien?  ICI

mardi 22 août 2017

Obsolescence programmée.

L’obsolescence programmée.

Il y a longtemps que je peste sur la programmation de la sénescence du matériel.

Il faudrait acheter (cher) le nouveau matériel « à la mode ». C’est tout bénéfice pour les membres du GAFA (Google, Apple, Face book ou Android.) On peut ajouter Microsoft.

Bon pour les réseaux sociaux, ce vieillissement n’est pas aussi rapide que pour le matériel (le Hard).

Pour le Hard, chaque année nous apporte des téléphones, des tablettes, même des ordinateurs, plus récents. Car pour quoi changer tous les ans de matériel?

Et là je découvre avec stupeur et putréfaction, que les vendeurs de logiciels (ex : passer de Windows XP, à Windows 7 puis 10!) font pareil.

Bon si nos anciennes machines peuvent absorber ces améliorations, pourquoi pas. Mais non!
Pour le Mac passer d’une version de 2011 (pour moi, ce n’est pas très vieux, j’ai encore un Commodore 8040 (je crois) qui marche encore, 1979-) Mais pour le Mac, impossible de passer à la dernière version de l’OS (Opérating system).
Pire les programmes achetés pour l’OS 10.6.8 ne tournent plus sous OS de plus haut niveau.
La reconnaissance vocale, le correcteur orthographique, la gestion de mes photos (Picassa) etc. ne supportent pas de travailler sur un « vieux machin ».

Je commence à me demander s’il n’y a pas une entente secrète entre fabricants du HARD et de ceux qui font les SOFTS, les programmes.
Genre : je vais ajouter un composant (Hard) et toi, tu modifies tes programmes pour qu’ils ne tournent qu’avec mon nouveau mathos.

Je dis cela, car j’ai une vieille (pas en nombre d’utilisation!) imprimante couleur HP130, qui marchait bien en 2011. Sur mon Macbook Pro de 2011.
Mais impossible de la faire imprimer actuellement. Ah ce sont les pilotes (les drivers), cher Monsieur, qui ne sont plus écrits pour une vieille machine (0S de 2011) !
Idem (c’est un exemple!) pour le dernier iPhone : le connecteur d’alimentation et de recharge n’est pas compatible avec l’iPhone 4S ou 3. Or moi je les aime bien ces bestioles! Et y a pas de jack pour les écouteurs. Faut changer d’écouteurs. Et aussi les stations d’accueils en connecteurs larges (31 broches?) pour m’endormir en musique.

Alors ras-le-bol.

Merde à ces capitalistes qui fabriquent des appareils qui se déglinguent en quelques années et sont incompatibles avec les programmes récents. Car eux aussi sont dans ce jeu, au détriment de votre porte-monnaie.
Même Google me dit tous les jours que son navigateur n’est plus aux normes et me propose d’en prendre un plus récent, mais il refuse de s’installer sur MA version d’OS 10.6.8…

Déjà qu’on est emmerdavé par les normes anti pollution…
Un commentaire sur ce post me ferait plaisir…

A+

mercredi 9 août 2017

Chicorée du nord et du sud.

Corée du Nord et du Sud 
(Sous Donald Trump, hein ! )
Extrait du Tome 5 de l’Hôpital de Montjoie, Kindle, Amazon.fr

.... Mais selon nos services de renseignement, leurs grandes manœuvres avec la Corée du Sud, doivent débuter dans quelques temps… L’occasion de voir s’ils peuvent se coordonner un peu, et de consommer quelques centaines de milliers de tonnes de fuel pour leurs bateaux ou de  kérosène pour les avions.
Cela dit, nous avons une information qu’ils n’ont pas… Le dictateur du Nord, chef d’un territoire de 25 millions d’habitants dont presque 10 millions sont des soldats d’active ou de réserve, va « à titre préventif », tirer certainement quelques missiles et autres cochonneries comme des micro bombes A, dopées. 
Voir comment les Ricains vont réagir. 
Et c’est là que les choses vont se compliquer… 
Si les Américains ne disent ou ne font rien, ils perdent la face. 
Pour nous occidentaux, ce n’est pas gravissime, mais pour les asiatiques c’est le fondement de leur société. De la position de chaque individu dans leur fourmilière.
Et nous pensons que les Américains vont peut être riposter, et que ce sera un beau conflit nucléaire… »...

Ou ce seront eux (les USA) qui commenceront les hostilités…

Ecrit avant la Trumpète.

mardi 1 août 2017

Maria...

Maria, entre Tlemcen et entre Rios… (Michelle Pennetier-Alabert).

J’avais déjà lu « Une jeunesse dans le tumulte… », en fait la suite de Maria... 

Que dire qui ne soit ni trivial ni redondant?
D’abord les points négatifs : je n’en ai pas trouvé!
Et tout le reste, que des points positifs ! 
De la bonne littérature, qui me change (avec bonheur) des thrillers scientifiques et médicaux.

Et donc, voici mes notes de lecture!

En ce dimanche 23 juillet (2017) au lieu de m’occuper de mon jardin, mon green, ma Lapine des Alpes, je suis retombé dans le piège de Michelle.

Son premier livre « Maria… » qui se passe en Algérie, au Maroc, etc. m’a tellement scotché que je n’ai pas pu faire tout ce que j’avais imaginé (avec une certaine procrastination).

N’ouvrez pas son texte, vous ne pourrez pas le lâcher!!! 

C’est magique. La vie à la fin du siècle (non, celui d’avant…) dans le Maghreb. En gros du Maroc à la Tunisie…

Une histoire qui se développe comme un boa, lentement, avant de déguster sa proie : le lecteur !
Une ambiance, des décors, de la magie… Les femmes (un peu soumises, mais c’est la culture de l’époque…).
Des émeutes. Des immigrés espagnols, des « Français de souches » (pas FN…), des gens humble ou orgueilleux…
En tout cas Michelle a réussi à foutre ma semaine en l’air, pour mon plus grand bonheur…
Et Joseph, l’époux de Maria, qui décide d’aller en Argentine! N’importe quoi. Il rêve d’y faire fortune. 
C’est beau les rêves...

Enfin, dix ans (au moins) se passent avant que Maria ne se décide à prendre le train (jusqu’à Bordeaux) après avoir traversé la « Mare Nostrum »! Elle le fait.
Je ne vous dis pas la fin, je ne veux pas « dévoiler » ce texte si tendre, si généreux! Un simple merci (un grand MERCI) à Michelle pour ces livres à tiroirs, descriptions, subtilités des dialogues, évolution de la psychologie des personnages (j’ai l’impression de radoter, car je dis ça souvent, pour les livres que j’aime…), pour la reconstitution de cette époque historique, troublée, pleine de coups fourrés - je ne veux pas les dire, mais ce sont des petits morceaux d’histoire qu’on apprend pas au collège ou au lycée… 
Ce livre est magnifique.

vendredi 28 juillet 2017

Les arnaques...

Message de Free (vous connaissez..)
attention l'expéditeur est un site se terminant par .us



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Joyeux Noël.