StatCounter

mardi 17 mars 2015

Pas déranger Morphée...

Morphée dort, comme d'habitude, dans son panier d'osier.
Et Vlan. Paf, Houps.
Le "Maitre" est encore en train de se faire agresser par un type qu'il vient de laisser entrer dans l'appartement.
Morphée est fatigué de ces castagnes. Régulières. Il se demande s'il ne va pas changer de maison.
Il regrette un peu l'ancienne famille, même si les enfants du couple qu'il avait adopté, ne lui tiraient trop souvent la queue.
Mais ils sont partis à l'autre bout du continent. En le laissant à un voisin.
Au moins, ici, sauf certains jours, il peut dormir quand il le veut, et la bouffe est correcte.
Un de ces mauvais jours, encore. Son "Maître" est en train de prendre des coups de poing en plein visage.
Et voilà, l'agresseur vient de renverser son écuelle !
Il faut qu'il s'y mette, sinon ça va être pire.
Un rapide coup d'œil, pour évaluer ses trajectoires. Le haut du buffet. Tant pis pour la vaisselle. Puis un regard vers la suspension lumineuse, et hop, il rebondit.
Attend le bon moment, dans le balancement avant de sauter sur la tête du "Méchant". Et s'agrippe de toutes ses griffes, en essayant de lui crever les yeux.
Il doit lui faire mal car le type ne cherche plus à tabasser le "Maitre" qui en profite pour prendre sa revanche.
Assomme l'inconnu, le fouille, pique son argent, le traîne sur le palier, lui fait dévaler les marches à coup de pieds, et rentre, un peu essoufflé.
— Merci Morphée.
Et il va prendre dans le frigo deux gambas, qu'il décortique et lui offre.
Morphée déguste cet "en-cas", et retourne continuer sa sieste.

jeudi 12 mars 2015

Pas prendre Jellicoe pour un idiot.

Jellicoe n’aime pas tant que ça d’être espionné...


Il examine soigneusement la position de la voiture de John, l’angle du soleil...
Il veut lui faire une petite surprise. Calcule dans combien de temps le soleil sera au Zénith absolu, et cherche dans les objets du tri sélectif une bonne bouteille bien transparente.

Il casse en diagonale le cul de cette bouteille et obtient de la sorte une magnifique loupe.
Il n’y a plus qu’à trouver une belle bouse bien sèche.

Prend une espèce de sac de toile, y pose doucement ces objets,  prend une casquette et un bâton de marche.
Il y a peut être un kilomètre à faire entre l’aller et le retour.

Embrasse Ambre et va poser son piège.

En regardant les photos qu’elle a prise, il pense savoir où son adversaire s’est caché, en bas d’une coulée de boue sèche, entre deux rochers charriés par l’eau en hiver.

Et assez loin de sa voiture.

Il y va à son rythme, en s’aidant de sa canne de marche.

Passe le gué, à sec d’ailleurs. Remonte de l’autre côté.  Sort un appareil photo, et prend quelques images de sa bâtisse. 

Cherche un autre angle de vue. S’approche comme cela de la petite classe A de John.

Bien repérer la position du soleil.

Calculer dans combien de temps il sera à l’aplomb de la voiture, fait tomber la bouse bien sèche,  à côté d’un pneu et pose le cul de bouteille dessus.

Dans un quart d’heure, il sera loin ! Et le soleil enflammera la bouse. Le feu ne se propagera pas, la terre dans ce coin est totalement vide de végétation.

Il rentre chez « eux ».

Il transpire quand même sacrément, ce soleil en plein midi est « mortel »...

Et quelques minutes avant le midi solaire, téléphone chez les pompiers du villages, - en appel inconnu – pour les envoyer dans une autre direction.


John aura sans doute du mal avec l’assurance...

mercredi 11 mars 2015

John sur leur piste.


Ludwig a averti Ambre qu'il y a un type du nom de John, qui vient d'arriver, la veille, aux Quatre Châteaux. C'est Catherine qui l'en a informé.

Comme la bouffe y est innommable, il a été dîner de l'autre côté de la place. Le patron, prévenu par Catherine lui a préparé sa spécialité…

Quand il a entendu ce que c'était, le serveur l'a vu devenir jaune…

Et avant de partir faire des courses, Ludwig a installé sur l'iPhone d'Ambre un programme qui pilote un petit objectif Sony autonome, sur batteries, avec envoi sur l'écran du Smartphone, l'image qu'il capte. L'optique est calée sur une fenêtre qui domine le terrain.

La portée n'est pas fabuleuse en Wifi, une vingtaine de mètres, mais le Sony marche bien. Et peut être réglé par le téléphone.
Un Sony DSC-QX 100. Définition impressionnante.

Aussi, quand Ambre est alertée par les systèmes d'alarmes que Ludwig a installé, elle va s'allonger dans une chaise longue et regarde l'écran du téléphone, pour détecter où est l'intrus et le photographier.
Elle cherche un peu.
Le trouve de l'autre coté de la rivière, le Roubion, c'est l'éclat du soleil, montant, qui a déclenché le système d'alarme de Ludwig. Il est illuminé par le soleil à l'est.

Elle fait des photos, les montrera à son compagnon quand il reviendra.

Ayant complaisamment montré une (petite) partie de ses charmes à l'intrus, elle rentre dans la maison et elle appelle Ludwig.

Encore un peu de temps. Et il va arriver.
— Je t'aime, ma tigresse !
— Moi aussi, banane…

Et ils coupent.

Ludwig revient assez rapidement.

Repère la voiture de l'intrus, de l'autre coté de la rivière et de la route. Mais il ne le voit pas. Bon camouflage ?
Le soleil est plus haut et il ne voit pas de traces de jumelles, de reflets.
Il verrouille le portail, réactive les alarmes déconnectées à distance en arrivant.

Fait le point avec Ambre.
— Ils sont sur notre trace.
— Et on fait quoi mon Chéri ?

— Pour le moment, rien. Je vais juste nettoyer notre arme et graisser l'arbalète.
Ambre soupire.
Une grande semaine avec son homme et merde, un connard qui les traque.
Se barrer de cette maison, qu'elle aime déjà infiniment, si rapidement, elle ne supporte plus.

Ludwig envoie les photos à Flamel pour comparaison à leur base de données. Mais il pense que c'est John Drake.

Fatigué de ces luttes entres services théoriquement alliés.

Il revient vers Ambre.
— Je t'ai acheté un tourteaux, je ferais la mayonnaise. Ensuite petite pintade au cidre. Et gâteaux au citron…
"Et une clairette.

— Ludwig, je viens à peine de prendre mon petit déjeuner et tu me demandes ce qu'on va manger plus tard ?
— Oui justement, tu voudrais quoi à Noël ???

Et ils éclatent de rire.

mardi 10 mars 2015

Le tiers-payant...

Bon, lors d'une de mes insomnies je me suis demandé pourquoi cet acharnement  (pas thérapeutique du tout) pour imposer au corps médical le tiers payant, pris en charge par la sécurité très sociable.

Regardons cela sous un angle de flux financier.

Le médecin (en libéral) voit un patient, pose un diagnostic, parfois avec des examens complémentaires.
Il propose un traitement, et comme la consultation ne coûte plus rien à l'assuré, sa salle d'attente est pleine.

Mais !

En fait il ne sera "complètement" payé qu'au bout de 15 ou 20 jours, par la dite sécu...

Et alors ?

Eh bien, ce médecin "prête" de l'argent à l'état, son argent, durement gagné...
Je pense aux diverses cotisations "obligatoires", qu'on doit régler immédiatement sous peine de sanctions financières...

Je ne sais plus combien de médecins exercent encore dans "le privé", mais je pense qu'un nombre de 100.000 médecins est envisageable.

Nombre de médecins libéraux...

Vous vous voyez aller chez votre boulanger prendre une baguette et dire, vous serez payé dans 15 jours ??? Il vous rira au nez.

Mais ce tiers payant, à versement différé, en fait cache une magouille de première !

L'Etat va utiliser l'argent de (disons) 100 000 praticiens pendant 15 jours.
Vous accepteriez, quand vous déposez un chèque sur votre compte, que l'on vous dise, vous pourrez utiliser son montant dans 15 ou 20 jours ?

Pas moi.

Un "bon" médecin (surchargé) voit entre 30 et 40 patients par jour de travail... Disons qu'à la fin du mois, il lui reste (une fois les cotisations obligatoires payées, et elles sont LOURDES), dans les 5.000 à 7.000 euros nets (avant impôts). Je n'évoques pas les radiologues ou autres joueurs avec des machines à sous...

C'est pas mal pour un Bac + 7 (minimum) !!!

Mais vous laissez dans les mains de l'état cette somme, deux ou trois semaines... Quelle masse d'argent multipliée par 100 000 praticiens...

A la louche  700 milliards d'Euros. Par quinzaine.

J'ignore quel sera son "rendement"... Mais il sera "positif" en faveur du dit gouvernement...

D'autant que j'ai lu que les dépôts, les comptes courants au dessus de 100.000 euros pourraient (au conditionnel) être taxés jusqu'à 10 % de leur montant...
Le "Fait du Prince".

Bonne journée, et n'oubliez pas, à la retraite on vous demandera, aussi, de travailler bénévolement.

Joyeuses Pâques.


lundi 9 mars 2015

Les Chats et moi...

Les Chats.

Quelques mots sur les félins. Car je crois avoir été adopté par un bon nombre, tellement, que je ne sais plus.

Le (ou la) chat(te) est un être sensitif. Ne donnant pas son affection comme ça !

Un mammifère. Qui se reproduit une à deux fois par ans. Avec des « portées » de l’ordre de 5 à 8 chatons...

En vrac, j’ai adopté (avant d’être adopté par elle) une chatte dans la Drôme, mais elle n’avait que 15 jours (les yeux encore clos) quand je l’ai mise dans un carton à chaussures et direction Paris.  

Régulièrement je lui donnais un peu de lait avec des polyvitamines, dans un biberon ayant contenu des granulés pour poupées, vendue dans la boulangerie du coin.

Au bout de 24 heures je me suis inquiété de ne pas la voir faire ses besoins...

Petite méditation....

La « maman » chatte doit lécher ses petits pour qu’ils s’exonèrent de leurs déchets... 

Donc un coton trempé dans l’eau tiède et hop, je lui caresse le périnée, et elle évacue.
Vers 21 jours elle a ouvert les yeux, et je suis la première personne qu’elle ai vue ou entendue. Emprinting disent les éthologistes (cf Konrad Lorenz)...

Peu importe la glose, j’étais son « papa »...

Une nuit, vers l’âge de 4 ou 5 mois, elle est venue sur mon thorax et a commencé à vocaliser. Oui, fabriquer des sons, modulés, timbrés, avec des pauses, attendant mes réponses... Mais je ne parlais qu’humain. Donc barrière du langage.

En me prolongeant en elle, (Haptonomie...) j’ai senti (entres autres) qu’elle avait la vessie pleine... Ouverture de la porte des WC...

Elle a grandi, en me témoignant toujours une infinie patience et confiance.

Une fois je l’ai retrouvée (à la campagne, j’avais une maison un peu plus loin qu’Estrée St Denis, Cressonsac, pour être géographiquement précis) elle est revenue avec les tripes à l’air. 

Sans doute un fil de fer barbelé, pour éviter un prédateur.

Pas compliqué. Une bonne serviette épaisse, elle posée sur le dos, nettoyage avec de l’eau tiède et salée, enfouir les intestins, une gélule de Clamoxil sur le ventre, en poudre, puis de suturer le péritoine, les muscles puis la peau.

Elle n’a pas bronché pendant toute l’intervention, et même ronronné !

Elle est morte vers l’âge de 17 ans, mais personne (surtout pas ma fille qui l’avait prise chez elle) n’a voulu m’en informer. 
Je l’avais nommée Thétis.

Autre chat...

Une voisine dans une chambre de bonne au dessus du duplex que je louais, était partie dans sa Bretagne pour un grand week-end.
Et laissé un jeune chat (2 mois ?) sans rien à manger.
Alors, faisant fi de sa religion possible, je montais deux ou trois par jour un morceau de carton, sur lequel je mettais du jambon en tranches. Je l’ai maintenu en vie jusqu’au retour de sa « propriétaire ».


Et lui ai demandé de me donner ce chat. Ce qu’elle a fait avec plaisir...
Une corvée de moins pour elle.

Je l’ai nommé « Daïmon ». Mais rivalité avec Thétis qui ne supportait pas cet intrus dans sa relation avec moi.
Alors, je l’ai imposé  à mes parents, qui ne voulaient pas d’un animal domestique. Mais au bout d’une semaine, ils l’adoraient, et l’ont emmené dans la Drôme...

Il y a vécu 21 ans. 
Et m'accompagnait dans mes chasses aux lapins, avec mon arc et quelques flèches... Il m'ouvrait la route, tournait autour des champs de maïs pour les rabattre vers moi.
Un jour, mes parents, revenant de leurs courses, l'ont trouvé mort, sur le tapis du salon.



vendredi 6 mars 2015

Blogs....

Quelques liens pour vous occuper demain...


http://thibaultdelavaud.fr/2014/10/10/je-me-shoote-en-ecrivant-des-series-par-jean-philippe-touzeau/

et son webmaster :

http://thibaultdelavaud.fr/

Sinon, Amazon, "sylvain Scapa", boutique Kindle, la Trilogie, avant que la TVA n'augmente ! ;)


lundi 2 mars 2015

LA TVA...

Taxe à la valeur ajoutée…

Je me pose sincèrement la question… Pourquoi un auteur, autoédité  de surcroît, devrait payer une quelconque TVA.

Réfléchissez.

Où est la valeur "ajoutée" à ce qui sort du néant ou de votre esprit ?

Or si votre ouvrage est publié à 3 euros par exemple, l'État va en piquer 20 % (plus ou moins variables)…

Mais combien votre texte a coûté ?  Je ne parle pas du prix de l'ordinateur, de la connexion ADSL etc.

Il vous a coûté du temps, de la réflexion, un traitement de correction orthographique et puis ????

Donc vous offrez à votre État 20 % des maigres ressources que vous donne votre activité d'auteur…

Pour un plombier, un maçon, je comprends.
Ils achètent une matière première, qu'ils transforment… Et donc lui donne la valeur ajoutée de leur expérience.

Mais dans le cas d'un conteur, d'un écrivain… Où est la matière première qui sera transformée ?

Faites passer ce message.

Il faudrait que tous les auteurs en "numérique", se donnent la main, se soutiennent, et refuse de payer une TVA injuste sur un objet immatériel…
Et saisir la cour Européenne…. ;)
Bonne journée...