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mercredi 27 septembre 2017

Interlude...

INTERLUDE

Évidemment, c’est quand il est en pleine lecture qu’il est dérangé par le gong du portail.
Il pose à regret sa tablette et enfile ses godasses vertes de jardin. Va voir.
Une jeune femme, aux cheveux bruns, ébouriffés, de beaux yeux, le visage rond et souriant! Habillement classique, mais ce n’est pas de chez « Monoprix »…
Mignonne. Un peu trop même.

 «  Bonjour! Je suis Corail, vous savez, je vous ai demandé un rendez-vous la semaine dernière!
— Bof, je ne m’en souviens pas!
— C’est bien vous l’auteur de la série de l’Hôpital de Montjoie?
— Oui et alors? Vous l’avez lu?
— Non, vous blaguez? (L’air inquiet). Si je lis les textes des gens que j’interviewe, je risque de perdre de mon objectivité!
— Alors, vous voulez quoi?
— Une exclusivité avec l’auteur qui est a dix titres dans les 100 premiers de sa catégorie, depuis plus de trois mois.
Mais vous me signerez ce papier m’autorisant à faire cet article!
— Combien d’interviews, au compteur?
— Ben, vous êtes le premier, que je rencontre dans la vraie vie, les autres c’est par mail..
C’est pas mal ici! Tout ça est à vous? Wouah les arbres fruitiers! La bagnole bleue, c’est pas une Alpine?
Et vous avez des toilettes? Car les embouteillages, et pour me garer et venir à pied… Je vous dis pas.
— C’est quoi déjà votre prénom?
— Corail. Comme les trains! Mais je ne déraille pas.
— Bon, entrez chez moi, mais c’est le bordel, la femme de ménage n’est pas venue depuis une semaine! »

Elle le suit.

«  Comment je vous nomme« Monsieur l’Auteur? »
— Bof… « Auteur, Raconteur? » 
Gaffe, y a un chat fractal. Il est dans vos pattes quand vous ne vous y attendez pas. »

En revenant dans le salon, il constate qu’il y a des gens. Des personnes qu’il connait bien!

Dans un fauteuil Ikea, Ambre, qui tient Ludwig par la main, il est debout. Cannelle jouant, assise par terre, avec une tablette. Et sur les divers poufs, ou canapé, Hugo, Chang, Petit Louis (qui a sacrément grandi depuis un an)..
Et il entend l’Ombre d’Yves claquer des doigts.

«  C’est un piègeou un anniversaire? Bon, qui veut boire quoi?
— On n’est pas venu pour picoler, mais pour parler de notre futur. »
Hugo intervient. 
«  Oui, « Auteur », tu nous as créés. Mais maintenant, dans l’esprit de TES lectrices ou lecteurs, nous existons et nous avons bien décidé de te faire suer jusqu’à la fin du Tome 6. 
Après, on verra. Faire une coopérative des personnages auto éditée? »
Les autres applaudissent.

Corail prend des notes à toute vitesse.

« Ça va la tête? Vous n’êtes que des créatures sorties de mon imagination!
— Tu veux qu’on te cite tout ce qui t‘est vraiment arrivé et ta manière ingénieuse de t’en sortir, dont tu parles parfois dans nos aventures?
— Vous voulez quoi, du fric? Je vous en ai assez distribué, comme étant votre “Auteur!” »
Un grand silence méditatif, respectueux et reconnaissant.

Un trottinement, un rideau qui s’écarte, une jeune femme passe la tête.  
« Athéna, viens dire bonjour. Tu les connais tous, en papier, quand on corrigeait nos textes. Mais là c’est le délire… Ils débarquent chez nous. Compte les petites cuillères avant leur départ! Et tes doigts après.

— Je vous connais un peu, c’est moi qui vous ai imaginés, mais derrière le contenu patent…
— Il y a le contenu latent, intervient Ludwig.   Tu nous prends pour des glands? »

Corail se permet d’intervenir… 
« Hum, je suis venu rencontrer ‘votre’ auteur, pour une simple raison… savoir d’où il sort tous vos personnages!
Mais je peux revenir. Cela dit, je prendrais bien une goutte de votre sirop des Orcades… Oh juste pour goûter…
Et pour revenir à mon interview ! »
‘Que deviennent les personnages des romans quand le livre est terminé?’ 
Je vous explique!”
Elle prend ses notes et les lits d’une voix claire… dans un silence total.

“Qui va prendre la Coccinelle pour faire les courses? Et garder la Camaro pour se chercher ses cigarettes?
Ensuite, la position dans le lit?
— Moi je dors à droite, c’est comme ça.
— Et moi aussi…
— Bon, on va dormir tête-bêche. Et plus si affinités…

— Et les enfants? Tu en veux combien?
Soupir exaspéré du mâle dominant.
— Je n’en veux pas. 

Vous voyez un couple de ce style autour de vous?
Elle ne souhaite que de ‘pondre’ des petits crapauds, lui, que de la déshonorer matin, midi, soir et la nuit, sa compagne avec une ‘bague’ au doigt… 

Elle commence à rêver d’une retraite dans un couvent, là où les poules couvent. 
Oui, dans un couvent, les poules du couvent, couvent.
Et de trouver de la Biafine.. Elle ne peut même pas évoquer des migraines, inexistantes. 
Et puis, dans ses bras, elle se sent complète, vivante.

Alors, imaginez la suite.

Le soir, Monsieur rentre (parfois plus tard, il a une nouvelle secrétaire, attirée par ses titres et ses voitures, qui traine un peu trop dans son travail…) et, après un bon alcool fort, il s’écroule dans le lit conjugal, sans dîner, le fabuleux repas cuisiné aux micro-ondes... 
Elle va se promener avec ses copines, ou bien le coiffeur, le soin de ses ongles, chercher une nouvelle nuisette, de nouvelles chaussures (elle en a au moins trente paires) etc. Parfois elle trie les photos de leurs aventures communes.

Imaginez 25 ou 30 ans de cette vie. 

Pas de discussions comme avant. 

Une TV pour lui (les matches de Foutres et une bière), elle une autre TV, les séries de Soap Stories ou Arte.
Madame se demande, en se palpant les abdominaux, si elle ne devait pas regarder (sur Internet), les clubs de rencontres… Leur situation est devenue grave!
Que feriez-vous à leur place?
(Non, pas de libertinage, merci…) »

Corail se tait. Le silence qui suit est presque du Mozart.

Spontanément Athéna va lui chercher un verre de Schweppes (Indian Tonic!) et un petit verre des Orcades (elle le goutte au passage, non il n’est pas périmé…).
 Les autres se regardent en silence. Ces réflexions les font se regarder les yeux dans les yeux. Se soupeser mutuellement...
Ils comptent le nombre de fois, où ils ont eu des désaccords. Et il y en a. 
Vivre 30 ans avec la même personne
Même pas en rêve, hein

« Alors le prince charmant ne dure que le temps d’un livre?
— Oui, ce sont les éditeurs! »

Elle termine — Monsieur “l’Auteur”, je reviendrais. Vous avez l’air d’avoir une révolte à calmer, sur le dos…

Voilà, Corail part discrètement en étant conscience d’avoir semée le doute, chez les autres….

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Effet Venturi et tornades.

Nous venons d’assister à deux belles tornades ces derniers jours…
J’y pensais, et j’ai noté et vu que les toits, les tuiles, des maisons sont aspirés vers le haut lors du passage du vent.
Cela m’a fait associer à la dépression (verticale) du passage du vent, en passant au-dessus d’un obstacle.
Un exemple que vous avez déjà vu, mais peut être pas compris. Les avions!
C’est leur vitesse relative à celle de l’air ambiant (on le considère comme statique ou faible), par le dessus de l’aile, qui est plus bombée que le dessous, et l’avion décolle, car il est aspiré vers le haut (et pas du tout soulevé par l’air inférieur…)
Même chose pour les tornades.
L’air arrive à une vitesse importante, et « se heurte » au toit d’une maison.
Il y a deux phénomènes.
Un : le vent en passant au-dessus du toit, l’aspire vers le haut. Cf Théorème de Bernoulli — 1738 —. Un courant (eau ou air, passant dans un tube auquel est soudé un autre tube, à angle droit, entraine une dépression dans ce tube secondaire.)
Deux : la maison en dessous est à une pression atmosphérique « normale ». Il y a donc une « dépression » vers le haut, qui n’est pas contrebalancé par la pression (plus élevée donc) dans la maison.

Alors, je me suis demandé pourquoi diantre, tout le monde ferme ses fenêtres, isole la maison avec des plaques de bois, etc.
Il faudrait au contraire trouver une manière d’équilibrer ces pressions.

Il peut y avoir plusieurs solutions…
Virer les fenêtres au maximum… ou les laisser ouvertes en grand, en protégeant le mobilier.

Faire des ouvertures ( des tuyaux en ciment ?) pour équilibrer les deux pressions, en faisant un U pour que l’eau n’entre pas…
Ou plus subtil, et sans doute plus cher. 
Mais ces tests pourraient être réalisés dans une soufflerie…

Ce sont les tuiles (ou plaques) qui couvrent la maison et empêche la mise en pression identique.
La solution serait simple : que chaque tuile puisse se soulever de quelques centimètres de bas en haut, sur la partie inférieure. Le haut serait fixé à une tige horizontale tenant l’extrémité de la tuile. L’air en « surpression » par rapport à « l’extérieur » (au-dessus du toit), est aspiré par la tornade, unitairement, chaque tuile ne pourrait pas mettre en équilibre ces pressions inférieures ou supérieures. Mais l’ensemble de ces tuiles, un toit d’un pavillon fait souvent de 50 à 100 m2, la mise en équipression me semblent faciles à obtenir… Et rapidement. 
Et quand la dépression s’éloigne, par la simple pesanteur, les tuiles reprennent leur place.
Je vois l’objection soutenable. Une tuile s’ouvrant à 45° par exemple pourrait se retourner complètement vers le haut.
Mettre des ressorts ou des butées?
Et peut être un axe de rotation droite-gauche?

À étudier…
Et pour les journalistes qui s'inspirent de certains "billets" de mon blog, une attribution de paternité de la page en question me ferait plaisir...
Ou un commentaire.

mardi 19 septembre 2017

Une page d'un blog (De Média part) sur Macron..


A lire lentement...

Faignants et Cyniques.

Je n'aime pas exposer mes opinions politiques, même athées (grâce à Dieu)...  mais je vois la colère gronder..
Alors je partage.

vendredi 8 septembre 2017

L'aventurier de son cœur...

Bin comme d’hab, ça commence par un conflit entre le directeur d’une université (La Sorbonne), une (trop) belle jeune femme et une espèce de baroudeur.
La jeune femme, c’est Pénélope. Elle bosse (comme remplaçante) dans la bibliothèque de cette fac ou université.
Lui se nomme Hautecourt, fait des études d’archéologie (mais pas titulaire du son poste). 
Le premier, j’ai oublié son nom. Voisin ? Comme les premiers avions ?

Et évidement, leur première rencontre en dehors de la Fac, est conflictuelle. Mais une certaine tension libidinale attire Pénélope vers Hautecourt. En français, elle craque pour lui et ne veut pas céder à ses pulsions. Mais elle fantasme. Tout le temps.

Bon, un coup d’avion, et Hautecourt signale qu’il se passe des choses « bizarre » sur le site… Mais n’en dit pas plus.

Le suspens monte ! Un petit avion et un 4x4 plus tard, ils arrivent !
D’autant qu’il n’y a pas de climatisation dans la jungle qui entoure les monuments qu’ils sont venus explorer…

L’horreur, elle va être obligée de dormir dans une tente commune avec son « mentor », dont elle ne remarque pas les propos, mais la musculature… (Il se prénomme Hugues).
Heureusement, elle a pris son Nikon, sans doute un F2 « argentique », car elle est passionnée de photos. Mais n’arrive pas à en vivre. 

Je ne sais pas comment elle garde ses pellicules, (normalement au froid), mais ce n’est pas important !

Et là, ça dérive… Un fantôme se pointe. Plus ou moins invisible. Ils sont obligés de partager la même tente, comme tentation réciproque… Et c’est dur. Surtout chez Hugues. Ben oui, c’est un alpha. Et elle aussi. Elle n’est pas soumise.

La suite ??? Je n’ose pas vous la dévoiler… Mais il y a un moment où ça bascule. Dans un lit.
Et finalement ce n’est pas désagréable du tout…
L’alpha est apprivoisé ! La lionne aussi ! C’est de l’Haaamour.  Et ça dure (*)

Il faut quand même lire ce livre, (vous n’êtes pas obligé de prendre vos anti dépresseurs !), car c’est délectable.  Oui ça change du « rapport de la cour des comptes » sur le nombre de rouleaux de papier toilette utilisés en CM2 divisé par le nombre d’élèves. 
Lisez-le, il est abordable en Kindle et ne fait pas grossir ! 

(*) Je me demande toujours quand je lis un de ces contes z’érotique, comment ça se termine (ou pas) trente ans plus tard.
Car je n’ai jamais rencontré d’amour indéfini… Mon âge (Canonix) m’autorise à poser le question.. Ce sera le thème d’un autre billet…