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mercredi 27 septembre 2017

Effet Venturi et tornades.

Nous venons d’assister à deux belles tornades ces derniers jours…
J’y pensais, et j’ai noté et vu que les toits, les tuiles, des maisons sont aspirés vers le haut lors du passage du vent.
Cela m’a fait associer à la dépression (verticale) du passage du vent, en passant au-dessus d’un obstacle.
Un exemple que vous avez déjà vu, mais peut être pas compris. Les avions!
C’est leur vitesse relative à celle de l’air ambiant (on le considère comme statique ou faible), par le dessus de l’aile, qui est plus bombée que le dessous, et l’avion décolle, car il est aspiré vers le haut (et pas du tout soulevé par l’air inférieur…)
Même chose pour les tornades.
L’air arrive à une vitesse importante, et « se heurte » au toit d’une maison.
Il y a deux phénomènes.
Un : le vent en passant au-dessus du toit, l’aspire vers le haut. Cf Théorème de Bernoulli — 1738 —. Un courant (eau ou air, passant dans un tube auquel est soudé un autre tube, à angle droit, entraine une dépression dans ce tube secondaire.)
Deux : la maison en dessous est à une pression atmosphérique « normale ». Il y a donc une « dépression » vers le haut, qui n’est pas contrebalancé par la pression (plus élevée donc) dans la maison.

Alors, je me suis demandé pourquoi diantre, tout le monde ferme ses fenêtres, isole la maison avec des plaques de bois, etc.
Il faudrait au contraire trouver une manière d’équilibrer ces pressions.

Il peut y avoir plusieurs solutions…
Virer les fenêtres au maximum… ou les laisser ouvertes en grand, en protégeant le mobilier.

Faire des ouvertures ( des tuyaux en ciment ?) pour équilibrer les deux pressions, en faisant un U pour que l’eau n’entre pas…
Ou plus subtil, et sans doute plus cher. 
Mais ces tests pourraient être réalisés dans une soufflerie…

Ce sont les tuiles (ou plaques) qui couvrent la maison et empêche la mise en pression identique.
La solution serait simple : que chaque tuile puisse se soulever de quelques centimètres de bas en haut, sur la partie inférieure. Le haut serait fixé à une tige horizontale tenant l’extrémité de la tuile. L’air en « surpression » par rapport à « l’extérieur » (au-dessus du toit), est aspiré par la tornade, unitairement, chaque tuile ne pourrait pas mettre en équilibre ces pressions inférieures ou supérieures. Mais l’ensemble de ces tuiles, un toit d’un pavillon fait souvent de 50 à 100 m2, la mise en équipression me semblent faciles à obtenir… Et rapidement. 
Et quand la dépression s’éloigne, par la simple pesanteur, les tuiles reprennent leur place.
Je vois l’objection soutenable. Une tuile s’ouvrant à 45° par exemple pourrait se retourner complètement vers le haut.
Mettre des ressorts ou des butées?
Et peut être un axe de rotation droite-gauche?

À étudier…
Et pour les journalistes qui s'inspirent de certains "billets" de mon blog, une attribution de paternité de la page en question me ferait plaisir...
Ou un commentaire.

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