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lundi 29 décembre 2014

Véhicules hybrides = écologiques ?


Dans la série je médite (mais je me soigne)...

Je ne comprend pas cette vogue de véhicules à propulsion électrique pure (sans appoint d'un moteur thermique), car l'autonomie est limitée. Euphémisme.
On peut faire entre 40 et 100 km sur les batteries.
Mais ensuite faut les recharger.
D'où l'utilité d'un moteur thermique (à essence ou gas oil pour les mal comprenants).

Donc en gros, on essaye de nous vendre des moteur moins polluants avec un "bonus" écologique.

L'idée serait bonne, pour des petits trajets et recharge à domicile sur le secteur.

Mais au delà de 100 km (hypothèse très optimiste, pas de chauffage en hiver, pas de climatisation, pas d'essuie glaces etc.) que devenons nous sans un moteur d'appoint.

Ah mais il ne sert que quand la batterie est vide !

Vous imaginez un Paris Nice en comptant sur votre moteur thermique (même tournant dans sa plage de puissance maximale pour charger la batterie ?)
Et quid de l'empreinte "carbone" ou autre pour fabriquer ces fameuses (pas fumeuses) batteries ?
Ou des panneaux solaires sur le toit de la voiture ? Là aussi, combien ça coûte (en émission de carbone) de faire ces panneaux ?

En fait, passé les 50 ou 100 premiers km vous roulez sur votre moteur thermique. Et il doit (forcément) trainer le poids du moteur électrique + les batteries...

J'ai fais de vagues calculs. Sur consommation de 1 à 2 litres aux cents minimum et... Cerise sur le gâteau, voiture plus lourde, donc moins nerveuse, moins rapide.

A part le silence (impressionnant pour les amis envieux et moins fortunés) ça apporte quoi ?
Revenons aux charrettes à voile ! Ou à traction animale.

Pensez à ce petit texte quand vous lirez des pubs sur divers modèles "écologiques"...
Si vous continuez à accepter d'être pris pour des cons... C'est votre problème !
Soyez des citoyens responsables... Le rendement d'un moteur diesel est supérieur à un moteur à essence et sa consommation moindre. Même pour les particules (ou micro) les filtres divers baissent de manière conséquente la pollution.
D'ailleurs pourquoi nos chars de combats ne sont pas équipé en hybride ???

J'ai en tête un exemple (le seul) où l'hybridation est utile : les sous marins non nucléaires.
Ils ont des moteurs qui chargent des batteries, (évacuation à l'air libre des gaz d'échappement) et en plongée, sur batteries.

Bon vélo.

vendredi 26 décembre 2014

Passage par la Réunion...

Extrait du chapitre 21, Tome 3, Hôpital de Montjoie (dans la Trilogie)...

La Réunion

(En revenant des Seychelles..)
À la Réunion, Ambre et Ludwig font connaissance de Krys... La Présidente d'un club d'arts martiaux. Ils ne se connaissent que par Internet. Et Ambre et Krys se ressemblent presque comme des sœurs...
Ils se font instinctivement la bise ! Milou la renifle et lui donne un coup de langue amical sur une cheville. Il a pu descendre, c’est un morceau de France et Ludwig a son carnet de vaccinations vétérinaires.
Krys est venu les prendre pour les faire déjeuner chez elle, au calme, puis les conduire à l'aéroport. Ludwig est heureux de rencontrer enfin, une amie virtuelle, mais si réelle par ces discussions, à travers les sites sociaux... Ils dégustent un de ses caris, bavardent, boivent un verre en attendant leur embarquement à Roland-Garros, aéroport international de La Réunion. Leur vol doit partir vers 17 h 45. Mais ils vont plus tôt, deux heures, pour tous les contrôles...
 ...
L'appel de leur vol. Ils s'embrassent encore une fois.
L'avion se met en début de la piste la plus longue.
Il est chargé à bloc, passagers, bagages, kérosène...
Le Boeing 777 fait une escale à Maurice, entre la Réunion et Orly. Ils sont en classe affaire. De la place pour les jambes. Des repas meilleurs. Et un peu d’Aspegic pour lutter contre les problèmes veineux.
Ils ne savent pas ce qui se passe, mais ils sont vraiment traités en VIP.
L’hôtesse leur donne même la carte des Smoothies de Lady Marie-Bo, célèbre gastronome canadienne, qui ne fourni que les premières classe normalement. Il prend une N° 9 à la Téquila, double ! Ambre est plus endormie que prête à ces dégustations.
En vol, pendant la nuit, Ludwig montre à Ambre la rotation de la lune, dont la limite entre la partie lumineuse et l'autre, sombre, le "terminator", passe à l'horizontale au niveau de l'équateur. Ils dorment un peu. Ils se sentent quand même un peu sonnés en arrivant sur Paris. Ambre utilise le portable de Ludwig en descendant la passerelle, pour prévenir sa famille qu'elle arrive !

Et l’attente des bagages et de Milou dans sa caisse.
...
A suivre dans la Trilogie !

mercredi 24 décembre 2014

Réflexions...

Pendant la nuit Ludwig médite… Une musique trotte dans sa tête, il met un certain temps pour la reconnaître. Le film Blade Runer.

Il laisse ses pensées s'associer librement.

Les photos de John et Alan. Il y a un truc.

Le matin, aux aurores, "les doigts salis par la pollution et pas roses", il fonce à la SCEI.

Demande l'accès aux archives. Un garde lui donne un "Token" valable une heure.
Il se branche sur une console en 4K, haute définition.
Reprend toutes les photos de John et Alan, à la SBM.

Examine tout. Zoom. Et brusquement, une évidence.

On y voit Alan en train de parler avec le réceptionniste, beau comptoir en acajou, et grand miroir derrière l'homme.

Et Ludwig note quelque chose qui a du échapper aux observateurs.

Il sourit.

L'image du concierge ou réceptionniste est bien visible de dos.
Et celle d'Alan en profil perdu semble normale.

Sauf que...
Son image dans le miroir est différente !
Ce n'est ni Alan ni John… Mais un troisième homme, vaguement ressemblant.

Ludwig examine au maximum le cliché numérisé.
Un léger flou autour de la tête.

L'image a été modifiée, avec beaucoup d'adresse. Photoshop ou un de ces programmes de ce style…

Il imprime tout ce qu'on voit sur l'écran.

La petite musique vient de stopper dans sa tête !

Il va donner du travail aux membres de la SCEI…

Il en saura peut être plus avec  L'homme de la Prochaine ?




vendredi 19 décembre 2014

(2.) PETITES HISTOIRES DE L'ESPACE

Il dérive doucement. Sa capsule de survie est le seul point fixe. Son seul repère.

Par le hublot, il voit les étoiles tournoyer doucement.

Mais, synchrone avec son seul moyen de survie, il ne sent pas que c'est lui qui tourne.
Les panneaux solaires sont déployés l'un après l'autre, successivement, alternativement, pour le guider vers cette planète qu'il a repérée, il y a pas mal de temps.
Elle tourne autour de son soleil et fait un cercle un peu déformé par un satellite.
Le souffle ionique de ce soleil jaune, dévie doucement sa trajectoire vers un endroit où il pourra se mettre en orbite, sur cette planète bleue.

Il patiente.

Les convertisseurs énergie-matière lui donnent maintenant des repas plus savoureux. Ils ont plus d'énergie.

Pour passer le temps, il glyphe des poèmes ou des réflexions sur la vie ou le néant.

Aricébo.

Un astronome examine des photographies prises à une semaine d'intervalle. Il y a un point qui dérive lentement. Trop lent pour être une comète.

Un vaisseau spatial ?

Il alerte la communauté. Et rapidement tout le monde des astrophysiciens se focalise sur cet objet insolite qui semble s'approcher de leur Terre. Ils calculent sa trajectoire, font des projections sur l'endroit où il va.

Il semble viser une orbite géostationnaire.
Serait-ce le premier contact avec un objet extra terrestre ?

C'est la course, entre les USA, les Russes, la France, le Japon, pour être le premier à pouvoir mettre en orbite un satellite à proximité de cet objet.
Chacun envoie ses appareils à peu de temps d'intervalle.

À 36 000 km de la surface terrestre, ils l'encadrent en faisant un cube de 40 km de coté.
Examen approfondi.
Des voiles "solaires" montrent bien que ce n'est pas un simple caillou. Mais un objet fabriqué, selon une logique différente de la leur.
Après de longues discussions, le vaisseau US est autorisé à se rapprocher pour examen.

Ce satellite approche le vaisseau Alien. Il est le seul a être doté d'une arme, un laser à haute puissance. Les vues qu'il prend sont envoyées en temps réel sur les diverses stations terrestres, les USA, Natal, le Libéria, les Seychelles et d'autres autour du globe.

La sonde US s'approche à moins de 1000 mètres du vaisseau étranger.

Il tourne sur lui même. Mais semble ralentir, puis s'immobilise.

Face à la sonde. Une porte s'ouvre doucement.
Les techniciens dans tous les pays du globe gardent leur souffle.
Ceux de la NASA ont armé le Laser, 30 kilowatts. Les doigts sur les boutons de mise en action.
Un être se dessine. Scaphandre. Mais 6 membres, deux membres supérieurs, deux médians, et deux inférieurs, une forme d'insecte.
Une vague d'angoisse submerge ces scientifiques. Limite hystéro phobie.
Un des plus hauts gradés demande qu'on fasse feu.
L'être étranger est "ébouillanté". Son vaisseau explose, sans doute à cause de sa mort.

La Terre vient de détruire son premier Alien.

Et de perdre la possibilité d'apprendre beaucoup dans cette rencontre entre cultures différentes.

Elle restera encore longtemps à l'âge atomique.




John ou Alan ?

Depuis nos derniers textes, Ludwig est rentré en France à la demande de Flamel, et aussi du rêve avec Ambre.

A la SCEI, un jour, il examine diverses photos. Et tombe sur celle de John, avec cette mention voir la fiche d' Alan M.
Il lit cette fiche.

Les caméras de surveillance d'un grand hôtel de Monaco (l'Hôtel de Paris) montrent un homme aux cheveux coiffés différemment, mais l'arcade sourcilière, l'expression du regard, sont éloquentes. Ce type descendu dans cet hôtel de la SBM (Société des Bains de Mer), c'est John !
Tenue vestimentaire différente. Mais certains signes ne peuvent pas tromper.

Après ses études à Sandurst, être gradé, missions dans des endroits secrets,  a démissionné et pris une charge d'agent de change.

Le jour.

Son métier lui donnait l'occasion de repérer des "gens riches"…

La nuit faisait des examens de belles maisons à visiter.

Et se liait d'amitié avec des dames d'un certain âge, qui l'invitaient à prendre le thé (et plus si affinités), y habitant.

Au passage, repérait les systèmes d'alarme, et revenait un soir, où la dite dame, la proie du moment, était au concert (Au Royal Albert Hall) avec son mari.

Il a pris en plus, des cours chez un joaillier, apprendre à distinguer un cristal de Bohème d'un vrai diamant. Reconnaître un Œuf de Fabergé, posé négligemment sur une console. Laisser tomber les perles et autres pierres fines.

Il a quitté ce métier trop dangereux, surtout après avoir pris des documents "sensibles" chez un diplomate Russe.

Il se serait racheté "une conduite" en les donnant à une équipe spéciale, le SIS du MI6.

Un an d'évaluation. Il a été titularisé, car en dehors de cette période "Robin des Bois" surtout pour des œuvres caritatives (les siennes), il s'est acheté une bonne réputation surtout dans la lutte avec les Allemands et les Français.

Quand il revient vers le port d'Aghio Nikolaos, il apprend que son adversaire est parti en laissant le bateau, le Prince d'Ombre à un skipper, qui doit le reconduire en France.

Ludwig, lui est déjà là-bas.

Alan/John ne peut que rentrer au bercail. Et Monsieur C. lui signale, à chaque échec, qu'il y a deux sortes d'individus :
— Ceux qui donnent des résultats, et ceux qui expliquent pourquoi ils ont ratés leur mission…

John redoute ce moment.
Mais son supérieur, crise de goutte, est de toutes façons de mauvais poil.

La secrétaire, qui papillonne des yeux quand il passe, lui fait la tête.
C'est grave.
Il faudra lui apporter des chocolats la prochaine fois.
Elle va crier que ça la fait grossir !
— Non ça augmente votre surface de caresses...
"Et nous pouvons les déguster ensemble"....




mercredi 17 décembre 2014

Extrait du Tome 3....

Une mise en bouche....

Tome 3...

extrait...

La Suisse est un des premiers États à avoir accepté le payement de biens ou de services en Or, sur le continent Européen. Ce peut être des Napoléons, des Kruger Rand, peu importe. Les dépôts d’Or couvrent la valeur des billets que les banques leur vendent.
Pour Ludwig, Ambre, Flamel, c’est bien le signe qu’une désintégration du système basé sur des échanges en Dollars, Yuans, Yens ou Euros qui sont en train de se casser la figure.
Ludwig n’a pas tout vendu à Londres ! Il lui reste encore pas mal de pièces d’or, moins belles que les premières, qui ont fait des records.
Il loue, dans le Doubs, une vieille camionnette d’un artisan plombier, limite passage à la casse, et transfère avec l’aide d’Ambre la moitié de ce qu’il détient encore en pièces. Peintes en noir mat, mélangées avec des rondelles d’aluminium, aussi en noir. Dans des bacs en plastique sans couvercles. Des outils de plombiers, des « blocs de sécurité pour chauffe-eau », des robinets, des tuyaux, des pinces etc. Des joints, de la fillasse.
S’habillent en « ouvriers ». Les mains pas lavées, de la crasse sous les ongles. Un sac à dos avec des vêtements féminins pour Ambre qui pourra dire qu’elle faisait du stop au bord de la route. Et que ce charmant plombier l’a prise à bord.
Ils ont même acheté la vignette millésimée, permettant de prendre des autoroutes.
Ils font une pause chez un vieil ami, Pat, à Neuchâtel, un ancien collègue de Ludwig.
...
Le soir, changés, habillés quasiment de neuf, ils dînent ensemble chez ce vieil ami.
Ludwig explique que le Dollar, l’Euro, risquent de dévisser. Comme le Rouble d’ailleurs va le faire.
Ils ont exfiltrés « un peu » d’Or et cherchent une banque qui la prendra en dépôt comme caution pour des francs suisses. Il lui demande donc conseil sur le choix de la banque !
Il a quand même dans les 40 ou 45 kg d’Or, sous forme de monnaie, certes, mais fondue, son origine sera indétectable, une fois décapée de sa peinture, de la simple gouache. Et les pièces les moins mauvaises qui restent, pourraient être proposées en ventes aux enchères.
Soit dans les 1,2 à 1,5 million d’Euros. C’est « potable » déclare Ludwig. Si Pat peut l’aider il lui versera 3 % d’honoraires.
....
Il demande à son ami, s’il a toujours son hors-bord ? Peut-il les emmener à quelques kilomètres du rivage, il a un coup de fil à passer et ne veut pas être localisé !
L’autre le regarde mais il connaît assez bien Ludwig.
Et sa compagne est séduisante, très belle, surtout après avoir mis un tailleur de jeune femme dynamique, et en dessous juste un chemisier moulant, et amoureuse de son Ludwig..
Il téléphone au port.. 
Le hors-bord ! C’est presque une petite vedette ! Ludwig avait oublié que Pat gagne en Suisse beaucoup plus d’argent que lui n’en avait perçu en France. Il est à l’aise.
Pat propose la barre à Ambre, sans doute en pensant qu’elle refuserait. Elle accepte ! Demande une ceinture, pour s’amarrer devant le volant ! Et pousse la manette des gaz, évite les bouées..
Pat est surpris ! Mais son bateau est plus court et plus nerveux que « l’Ombre ».
Elle jubile ! Enfin une vraie coque à diriger ! Et elle est réactive.
Pat, l’ami de Ludwig, le regarde !
 Et demande : « Elle est toujours comme ça ? »
— Non, là, elle est calme.
« Nous avons fait le Havre les Seychelles puis Réunion, ensemble, elle a bien appris »
« Relaxes toi » J’ai une totale confiance en elle.
...
Ils sont facilement à 3 ou 4 km du port. Ludwig remet en état son téléphone, batterie, puce, initialise le tout. Un coup de fil à Flamel.. Ils sont partis en week-end, ne pas s’inquiéter ! Seront à Paris mardi qui vient. Les nouvelles des USA ?
Flamel hurle de rire !
— Ils refusent de donner de l’Or, on le savait bien. Ils vont démanteler dans la semaine le laboratoire Kryo truc.
— Non, prévenez-les et donnez 30 minutes pour une évacuation totale. Avec un missile générateur d’impulsion électromagnétique non nucléaire ! Avant qu’ils n’évacuent tout sur une autre destination plus tranquille. Sinon on les perd. Avec leur virus. Pas d’autre avertissement. Cognez fort.
— Moi je ne peux pas en donner l’ordre, seul le Président en a la possibilité !
— Oui, tiraillé entre les réceptions mondaines et ses maîtresses..
« Et le Chef d’état-major, il ne peut pas avoir détecté une activité suspecte, un début d’évacuation de matériel ? »
— Vous le savez comment ?
— Déduction logique. Il est déjà sans doute trop tard. Mais faites intervenir Monsieur M. et que ça aille rapidement au sommet et réaction immédiate ! Immédiate, c’est envoi illico d’un ordre pour qu’un drone fasse une belle émission électromagnétique, il sera sans doute bousillé dans ce cas de figure , mais ce sera un coup de semonce.
« Je vous laisse, l’indicateur de batterie devient faible et je perds le signal».
— Oui c’est bizarre, on croirait que vous êtes en Suisse sur un lac, nos programmes doivent être déréglés..
...
Un signe à son ami, Ambre qui s’était mise au ralenti, fait demi-tour.

Pat par moments a des sursauts d’angoisse, car même à 5 nœuds, elle s’amuse à faire des courbes.

A Lire en entier !

Pas de raton laveur

Après la promenade déjà faite une demi-douzaine de fois, avec ses clients, Ludwig range l'arrière du bateau, rince l'endroit où la petite a gerbé son potage, retape les coussins et sous celui de sa visiteuse du matin, surprise !
Un beau poudrier a glissé entre le bord du coussin et le fauteuil "bain de soleil"…
Il l'ouvre prudemment… Une poudre blanche. Mouille son index, et en prend quelques particules….  Oui… De la coke. Il recrache tout immédiatement.

Enfantin.

Il s'attend d'ailleurs au débarquement de quelques policiers, des "parents d'élève en civil"…
Ostensiblement relève de l'eau un filet en plastique qui contient une bouteille de Résiné…
Il est aspro mais pas cryo (l'eau est proche de 30 °)…
Le poudrier est remarquable. Argent niellé. Il va le vider discrètement à l'avant du bateau, avec quelques épluchures.
Les poissons se précipitent ! Et commencent à danser la gigue.

Il rejoint la poupe avec des glaçons… Et s'offre un beau verre de ce vin qu'il adore, et qui, Crétois, est cent fois meilleur que celui fait dans la région de Thessalonique.

Discrètement il surveille le port. Voit un des hommes qu'il a embauché il y a quelques jours, travaillant à l'aéroport d'Heraklion, comme "technicien de surface".

Il l'a observé partir à l'aube, fringant, rentrer le soir avec le bus, cassé par son travail. Ludwig dort toujours aussi mal, et en dehors d'une sieste, est "sur le pont" entre 4 h du matin et 22 h.

S'est arrangé pour le bousculer par accident et offert un paquet de cigarettes brunes, françaises, en s'excusant de sa maladresse. L'autre avait repris son calme.

Un ouzo plus tard, il lui racontait sa vie, sur la terrasse du bar principal du port.
Le serveur avait pris un air pincé en voyant le convive de Ludwig. Et sa tenue.
Mais Ludwig avait déclaré :
— C'est l'heure où je prends mon "en-cas", voulez-vous vous joindre à moi ?
"C'est moi qui offre" !

L'autre, surpris avait accepté. D'autant que Ludwig ne connaît que quelques mots de Grec. Et s'était choisi un sandwich monstrueux, sans porc. Mais accepte facilement un autre ouzo, sans glace, sans eau. L'alcool, qu'il ne boit pratiquement jamais, lui monte à la tête...

Ludwig lui demande son nom… Mamadou ! Du Mali.

Alors ils bavardent en Français.

Et Ludwig lui demande, s'il voudrait arrondir un peu ses fins de mois. Et aussi celles de ses collègues, dignes de confiance…
Mamadou est méfiant. Mais se décontracte quand Ludwig lui demande simplement de lui signaler si un homme, il lui donne une photo, passe en arrivant de grande Bretagne, par l'immigration.
Et de montrer cette photo à un ou deux collègues.
Mamadou sera le chef de groupe. Il touchera 10 euros par jour de travail et ses "subordonnés" 5 euros.
Pour eux, en ce moment c'est inespéré.

L'homme, c'est John du SIS MI6 !

Et ce soir, Mamadou, le Malien lui apprend que sa cible est arrivée deux jours avant. Avec une énorme valise en aluminium.

Visite imprévue (John)

Il est parti avec deux autres hommes, dans une Mégane, de location (les plaques ne sont pas les même que pour les Crétois).

Et regarde timidement Ludwig, en disant, "Bon, il faudrait me donner 50 euros", pour mon travail et les hommes que j'ai recrutés !
— Mais vous continuez à me signalerer tout ce qui vous semble anormal ! Ok ?
— Endaksa !

Pour l'argent, Ludwig s'y attendait…
Lui donne 5 billets de 10 euros.
— Efkaristo poly kala !
— Yassou, réplique Ludwig… Et ils se séparent.

Et voilà… Le poudrier, ce fameux John qu'il a croisé parfois au MI6, manque plus qu'un raton laveur.

Et en revenant à bord, deux types, l'air malcommode, l'interpellent.
Des flics locaux, qui ont vu trop de séries américaines, avec un air faussement dur…
Lui expliquent qu'ils aimeraient fouiller le bateau, trafic de drogue…

Ludwig demande poliment :
— Milate Galica ?
— Vouy gavaritié pa ruski ?
— You speak French ?
— Habla usted en Francés ?

Et prend l'air le plus con possible tandis que l'un d'entre eux lui explique en Anglais, qu'on le suspecte de trafiquer de la drogue et qu'ils voudraient voir son bateau de plus près… Mais il peut demander un avocat.
— No thanks, I prefer mangoo… Ya nie panimaiech, but you can go on board.
Et commence à préparer quelques euros discrètement…

Et comme par hasard, le poudrier est trouvé rapidement à sa place d'origine, entre le coussin et le fauteuil. Sauf que maintenant il contient du tabac pour la pipe. Du Bison. Pas pour adolescents.

Les flics font une visite nonchalante. Ludwig les voit loucher sur la bouteille de Résiné, mais il ne va pas en plus leur donner un coup à boire…

Ils partent.

Un des hommes en short long, genre Africa Korps, qui les surveille d'un bar se lève d'un air dépité.
Son plan n'a pas marché.... Ludwig est libre, le poudrier a été trouvé mais son contenu n'a pas intéressé les flics.
Ludwig fait une photo de son suspect. Et l'envoie à la SCEI pour addition à leur banque de données.

A suivre...





lundi 15 décembre 2014

Au mouillage en Crète.

Ludwig est en train de laver le pont du "Prince d'Ombre".

Il sent que dans son dos, quelqu'un l'observe.

Se retourne.

La Stéphanie de Corfou. Qu'est ce qu'elle fout ici à Aghio ?

Il la reconnaît, et les traces discrètes (sauf pour un médecin ) de la chirurgie esthétique...

Elle a dû dépenser une fortune pour se faire botoxée le visage, remonter les seins, retirer du capiton des cuisses et d'autres morceaux de son anatomie !
Sans les verres correcteurs de sa myopie, compensée par un début de presbytie d'ailleurs, il pourrait la trouver "potable".
Mais de toute façon, il a le cœur gros. De tristesse. Pas de nouvelles d'Ambre.

Comme il est un homme bien éduqué, il la salue.
— Comment allez-vous depuis Corfou et comment êtes-vous arrivée ici ?
— Une excursion.
"J'ai voulu voir le bout" de l'île, alors une voiture avec un jeune chauffeur. Nous sommes passés par le plateau de Lassi, les moulins à vent etc. Route merveilleuse.

Ludwig est en short australien. Son ventre qu'il n'arrive pas à réduire, les grands droits ont été flingués, après la balle de Muraï et son polype retiré dans la foulée, lui donnent un air de buveur de bière.

Il est courtois, invite "Fanny" à monter sur le Prince prendre un verre.

"Retirez vos chaussures à talon haut et attention, le pont est glissant".

Pas grand-chose à lui offrir. Du Martini ou de la Vodka.

Il sort rapidement de la carrée. Elle admire le bateau. Skeeper lui crache au visage quand elle veut le caresser, et court se réfugier sur les cuisses de Ludwig.

Il inspecte les alentours.

Deux types, blêmes, l'air britannique avec des shorts trop long et des chaussures de ville font semblant d'admirer le port. Et prennent des photos.

Lui et son bateau, et son invitée.

Elle se fait "séductrice". Il n'en a rien à foutre. Il n'a qu'une femme dans son cœur.

Au bout d'une demi heure, il lui demande de rejoindre sa voiture, il attend des clients qui veulent faire une  balade dans le coin, manière de se payer de temps en temps une bouteille de Retzina, Aspro Cryo….

Elle dégage.

En oscillant de manière suggestive ses fesses.

Ludwig se demande si ce n'est pas un piège monté par John… Le montrer en train de draguer une autre que la femme qu'il aime.

Sacré John...







Traducteur Bilingue.

ATTENTION 

un nouvel ouvrage vient de sortir !
Ado mode d'emploi .... Traducteur bilingue SMS - Français.

Un nouveau livre de Marie-Do
Impératif pour comprendre vos ados en SMS....

exemple : après un SMS

1. Dépêche toi de rentrer à la maison

2. Dak rapL mwa 2m1

3 .J’ai rien compris appelle moi tout de suite


Si vous avez répondu 3, alors j’ai la solution qui vous permettra de devenir

un pro du sms et d’épater vos ados et de devenir bilingue sms-français.


Bonne éducation !



dimanche 14 décembre 2014

La Puissance des Ordinaires....

Bon, laissez tomber la vaisselle post prandiale, du poulet dominical.

Non pas le flic qui travaille le dimanche…

Prenez votre tablette (Kindle, je conseille)….
Chargez "La puissance des Ordinaires" de Laurence Labbé…
(en plus avec la dévaluation du Rouble, elle est quasiment donnée).

Plongez vous, tranquillement dans ces gens "ordinaires".

En vrac, Elisabeth, 45 ans, paraissant 44 et demi…
Amadou, sosie du président du Mali,
Julien, beau gosse d'un mètre 80, aux yeux verts. 25 ans à tout craquer…
René, agent secret, sauf pour Amadou.
Françoise, hystèrique de première…

Et tout ce petit monde plus quelques autres va prendre le vol 1342 pour "Corps Fou" (un nom dans ce style) en Grèce….

Bon c'est une mise en bouche…

Il va arriver des tas de choses à nos héros….
La suite dans le livre…..La puissance des ordinaires.

Bonne lecture, c'est du 5 étoiles….

S.

samedi 13 décembre 2014

(1) PETITES HISTOIRES DE L’ESPACE....

..
L46 est allongé sur sa couchette. Encore quelques semaines avant la relève.

Il a utilisé ses panneaux solaires pour s’orienter vers le point L4 de Lagrange. Il y a deux points L4 et L5. Ils sont dans l’espace entre la S3 et son satellite.

S0, le soleil comme disent les habitants de cette planète (S3) est en pleine effervescence comme tous les 11 ans. Il s’est calé sur la chronologie de S3 pour mesurer le temps.

C’est curieux, toutes les planètes habitables ont des jours de l’ordre d’une rotation sur elles-mêmes. Et se rapprochent de celles de S3 entre 1,5 et 3 fois la vitesse de rotation.

 Pendant cette mission de « trois » ans (S3) il a eu le temps d’apprendre les diverses langues de cette planète.
Elle est habitable.

Peut-être trop de polluants dans l’atmosphère, mais de l’eau en quantité impressionnante.


Évidemment pour S5 c’est moins facile, deux satellites tournant en sens rétrograde au moins pour l’un. Donc des points d’équilibres complètement aléatoires.

Mais S3 n’a qu’un satellite et donc que deux points ‘équidistants’, quantiques, de part et d’autre de l’axe entre S3 et S3.01

Il sait que son vaisseau est trop loin de la surface de S3 pour être repéré.

Son navire tourne sur lui-même régulièrement pour que toutes les faces soient exposées au S0 et n’entraînent pas de surchauffe d’un côté ou de l’autre.
Il branche la radio...  Il écoute comme cela les habitants. Selon sa position, il passe du Russe à l’Espagnol. Ou d’autres langues. Il ne sait plus combien de langages il a emmagasiné...
Il a hâte de rentrer.

L4 sera son point de sortie, L5 est réservé au collègue venus prendre sa place.

Il compte les jours sur son organiseur. Il a oublié de faire ses exercices pour le garder en bonne forme. Il s’y met.
Avec comme d’habitude, avec lui, son masque à oxygène et la bombe de mousse anti dépressurisation.
Il sait qu’à cette distance de la planète, il y a peu de risques d’être touché par un débris de satellite, mais c’est une sécurité.

D’ailleurs, un petit bruit comme des grains de sable qui frappent la coque le mettent en alerte. Un nuage de micrométéorites.


Récupère l’eau de la transpiration pour le recyclage.

Trois ans (de S3) qu’il est en mission... Envie de retrouver sa siamoise. De prendre un grand moment de bonheur avec elle avant de repartir.

Et un grand crac qui fait trembler son vaisseau. Un morceau plus grand que les autres a traversé les coques, quadruples.

L46 bondit. Un coup de bombe pour déterminer où est le point d’entrée et de sortie du caillou.
 De traces voltigent vers les orifices. Et en y arrivant, coagulent. Mais la pression est trop forte, ou les trous trop gros. Et l’un passe par une des consoles informatiques... Une partie, importante, du vaisseau est endommagée.

Il fonce en traînant ses bouteilles de secours d’air comprimé vers l’ŒUF dans le quel il s’insère.
Celui-ci, à l’arrière de l’appareil ne semble pas atteint. Il programme la destination. L4. Lance les propulseurs ioniques.
Calcul rapide : 15 jours.
Pas de solutions, il n’a pas d’oxygène en quantité suffisante.

Avant de tenter de se mettre en hibernation, enregistrement encéphalique. Ce que les gens de S3 ont nommé TMS.
Si on le retrouve, on pourra extraire son esprit et le mettre dans un clone de son corps. Il se souvient que c’est déjà la seconde fois que ça lui arrive.
Il s’allonge. Pour minimiser sa consommation d’oxygène, prend un hypnotique léger. Et commence à rêver...
Sa siamoise... Les moments de bonheur partagés. Et part dans un sommeil profond. Et mortel.

L’équipe de L4, (de l’autre côté du L4 de S3), de sa planète d’origine le récupère.


Son esprit est stocké sur des mémoires importantes.
Il faut l’injecter dans un de ses doubles...

Sa siamoise est près de lui, allongée sur un canapé de leur centre médical.
Elle est sereine, cela fait déjà longtemps qu’elle patiente. Il va revenir. Plus jeune, plus beau.
Elle se sent vieillir, pas de clone pour elle. Elle n’est pas en service actif.
Elle va lui demander de cesser ces surveillances qui les séparent.
Elle veut partir avec lui, dans le nord de leur Terre, savourer le froid. Et se réchauffer ensuite, mutuellement !
(À suivre)

Mail de John...

Ludwig reçoit un Mail…
De John (ou Alan selon son identité actuelle).

"Salut Jellicoe, 
Pas mal le coup des virus auto répliquant !
Mais quand nous avons reçus des images de Monsieur M. en train de faire du French-Cancan avec des jeunes femmes en petite tenue, nous nous sommes posés des questions !
Un simple calcul de MD5 sur les programmes de notre AI nous a confirmé qu'ils avaient été modifiés.
Obligé de recharger les originaux…
On surveille notre machine, attentivement !

Le prochain qui dépasse l'autre se verra offrir un bon dîner au restaurant de caviar de Pétrossian ou le meilleur de Londres… Le Savoy  ou le Gordon Ramsay ???

Oh, à propos, dans les vidéos que vous avez chargées, il y avait aussi un petit virus….
Amusez vous bien à le trouver….
Cordialement….
J. "

mercredi 10 décembre 2014

Commentaires de Ludwig...

Cher Scapa !

J'aime beaucoup ta manière de transcrire mes histoires, enquêtes et celles d'Ambre, ma partenaire dans cette vie fractale…

Tu romances un peu nos problèmes.

ll y a des fois où je suis de mauvaises humeurs.  Ou je bois trop de Martini Gin...

Ou d'autres où Ambre a eu un PV pour sens inique pris à l'envers. Ou se gorge de chocolat !


Mais globalement, merci de nous avoir suivi aussi discrètement pendant nos aventures.

Je ne dis rien sur le Tome un qui est une mise en place de nos vécus. Ni sur sa fin, qui a été sordide pour nos adversaires.

Surtout concernant un médecin, théoriquement dédié à soigner des gens souffrants.
Je ne dis rien d'autre sur ta manière de mettre en scène notre vie, dans ton tome deux ! Même si parfois tu te plantes un peu, le rêve a été beaucoup plus long que ce que tu racontes, et plus "affectueux"…

Le tome trois, là, tu sabres trop, tout l'apprentissage d'Ambre sur un bateau.
Elle est devenue très bonne !

L'amarinage comme on dit.. L'habitude de partir sur un "morceau de bois" et de faire des milliers de kilomètres entre la France et les Îles de l'océan indien.

Tu as sauté tout le canal de Suez, minimisé les attaques de pirates ! Et peut-être aussi la beauté de ce coin à Praslin, de ses langoustes, des plongées que je suis censé avoir fait … Qui sont loin de la réalité, car en mieux…

Et les diverses attaques de "méchants". Nos manières de nous défendre !

Je te pardonne dans ma grande bonté… Et Ambre aussi.

J'espère qu'un Tome 4 est en route… Un peu comme Hugo et Chang avec leur petite crevette…
Et qu'après la fin du Tome trois, qui voit les USA se prendre une belle baffe avant le TPI…. Tu reprendras la plume….
C'est ce que nous attendons tous….

Ludwig.






Petite lettre à Marie Bo (mariebosolutions.com)

Bonjour.... J'espère qu'il ne fait pas trop froid dans ta "Cabane au Canada"...
Le froid est un chose que je ne supporte pas bien... (Souvenirs d'enfance).
Je viens de lire, lentement, ton texte sur le marketing....
 Et Merci de m'avoir cité (j'ai été regarder, la page n'est pas à jour, mais c'est la faute de 'Zone'...

Et de là une grande réflexion sur ma manière d'écrire !
Tu sais que je suis "toubib".. Me suis mis à l'informatique à partir de 1979...
Au début j'ai pataugé ..... Autiste pendant une semaine. Je n'arrivais pas à écrire "Bonjour Toto" sur l'écran.... D'où des tas de bouquins etc. A force de persévérance en 81 j'étais 3 fois premier prix à des concours au salon des médecins (le Médec).
Et ma société qui décollait bien s'est plantée : élections de François Miterrand, toutes les commandes annulées... Pas mal à l'époque. 40 clients à beaucoup de zlotys...
On s'en fout !

l'important, c'est ma méthodologie, d'écriture, apprise en programmant. 

Que j'applique (je l'ai vaguement indiqué sur Face Book)....
J'écris le premier chapitre, puis le dernier, et enfin je comble les trous...
(non ce n'est pas paillard)...
J'explique :
Début : écran d'accueil, fin : résultats...
En "lis tes ratures", même chose...
Je sais où je commence, je sais par quoi je veux terminer. 
En informatique, il faut donner des résultats (humains).
C'est exactement la même démarche.
En informatique je sais que pour avoir un résultat, un "produit" utilisable il va falloir que je cherche les éléments  qui me permettront d'obtenir ce résultat ! Donc je vais dans dans le sens inverse : partir du produit final pour arriver au début.  Chercher quels éléments sont indispensable dans ma construction qui me donnera un résultat "potable".

Je sais qu'entre le Tome 1 et le Tome 3 il y a eu une énorme progression (<mode modeste ON>) car j'ai appliqué cette "recette"...
En plus (<ON>) ma culture, mes voyages, l'aide de ma co-auteure, m'ont permis d'affiner ce qui était brut de polissage. Elle m'a beaucoup aidée. Travailler seul c'est comme vouloir se gratter le dos... 

Là je fais une petite pause...
Je ne sais pas ce que je vais écrire, j'ai des tas d'idées dans mon neurone, mais j'ai exposé hier un de mes concepts, et ma co-Aut, m'a dit "Wow c'est un film que j'ai vu il y a longtemps".  Paf dans la gueule...

Si tu n'as pas tout lu, prend la Trilogie.... Elle est plus équilibrée :
Allegro ma non tropo, Adagio, Allegro...
Tu dois savoir que j'aime beaucoup les mathématiques (de mon niveau), je n'ai hélas plus le temps et l'envie de programmer, mais je voulais faire un générateur de Bach (JS pour les intimes). Peut être quand je sentirais que je dégénère je m'y remettrait en utilisant les suites de Fibonaci... Ou les nombres fractionnaires des décimales de Pi...

Merci en tout cas pour ton texte ! Et la citation de mon humble personne...  Je suis impressionné d'être cité avec d'autres beaucoup plus talentueux que moi !

Bises.... S.

mardi 9 décembre 2014

Faites vous plaisir, ça me fera plaisir aussi !

Eh oui, le temps passe...

Dans 1 jour, le 11 décembre, j'aurais un an de plus sur cette terre.

Quel rapport avec le plaisir ?

Eh bien : Achetez-vous "en pré commande " le Tome 3 d'Hôpital de Montjoie si vous connaissez les deux premiers,
sinon achetez " La Trilogie "...
Suivez ce lien ..     Amazon, Montjoie

Le tome 3 est à 1,93 euro livrable sur votre Kindle le 20 décembre
et la Trilogie à 3,60, livrable le 23 décembre...

Vous n'avez pas de tablette ? Amazone vous offre le programme de lecture adapté à votre ordinateur...

Voilà : deux heureux, vous et moi ... et vous n'aurez pas besoin de vous creuser la tête pour trouver un cadeau pas cher...

Elle est pas belle la vie ?

Sylvain Scapa

lundi 1 décembre 2014

Khéop, et les autres....

Ludwig s’est couché, son ordinateur mouline encore.

Il se doute que le SIS va trouver le virus caché dans le Hard de la clé USB.

Là où ils vont avoir une surprise c’est au niveau du contenu des deux partitions...
L’officielle, celle d’une série policière sur laquelle il travaille de temps en temps, et sur l'autre les révélations sur le rôle des américains dans l’épidémie d’Ébola.
Il leur fallait un vecteur de diffusion de ces informations ! Quel meilleur sinon la Grande Bretagne qu’on ne peut pas imaginer « anti-américaine ».

Il a déduit aussi avec les analystes de la SCEI que le seul moyen d’arriver à leurs fins étaient de leur faire croire qu’ils étaient plus intelligents qu’eux les petits Franchouillards...

Mais pas de pot... Leur équipe vient de s’adjoindre un spécialiste des doubles cryptages...

Certaines instructions ont un sens comme des lettres d’un alphabet que seul l’ordinateur comprend. Mais si on décale par une instruction NOP (ne rien faire), le processeur saute à l’instruction valide suivante ! Et là tous les coups tordus sont permis.

Selon le point de branchement, le programme va accepter ou sauter des morceaux de textes en hexadécimal.

Hugo s’est amusé à écrire en blanc sur blanc du texte et c’est Ambre qui a découvert le pot au rose, pas en lisant ce que l’écran affiche, mais en l’imprimant.
Comme ici entre les deux étoiles
*
TEXTE CACHÉ !
*
A L’ÉCRAN on ne voit rien. Mais si on pose le curseur sur la première étoile et qu’on sélectionne jusqu’à la seconde, le texte occulté, apparaît !   BRAVO !!!
Même chose pour le virus double. Ludwig et son équipe (Flamel lui a délégué ainsi qu’à Ambre) beaucoup de responsabilités...
Et ce second virus infecte la Pyramide ! Leur soit disant système expert. Ce qu’ils ignorent, c’est qu’ils raisonnent en humains. La SCEI a (depuis longtemps d’ailleurs), programmé son intelligence artificielle, pour qu’elle sorte des « sentiers battus », un peu comme une biochimie qui ne soit pas basée sur le carbone mais sur le silicium.
Et cette machine leur donne des nouveaux modes de pensée.
Même Ludwig, qui n’est pas trop mauvais dans son genre, en perd le peu d’Araméen ou de grec ancien qu’il connaît.
Le spécialiste du double cryptage est aussi israélite et sa passion, en dehors de l’informatique, et d’admirer les courbes de l’assistante de Ludwig, est de décrypter la Bible, l’originale, tirée de Quram...
C’est lui qui a donné le concept de mots espacés avec une espace en trop. Une étude longue de la Kabale.  L’œil humain va marquer  un   temps   d’arrêt sur ces mots qui ne respectent pas la typographie usuelle.. Et les mots suivant ces espaces en trop, seront inconsciemment mémorisés, et peuvent  modifier   des  comportements humains... Comme l’hypnose.
Ludwig attend que son ordinateur ai bien disséminé ses virus auto-répliquants et mutants dans le système de l’intelligence artificielle qu’il savait devoir trouver !
ET ÇA MARCHE !!!
Il s’endort complètement. Demain, il lui enverra une bouteille de Whisky  Scapa Of Scotland, car tout ça n’est qu’un JEU. Le JEU !
Bonne soirée
S.



samedi 29 novembre 2014

C'est quand la Prochaine ?

Comme nous sommes un samedi de plus, et que j'ai trois minutes, quelques réflexions plus ou moins sarcastiques.
Mais au début je voulais "causer" de la prochaine.

Pourquoi ????

Ce volcan en Islande au nom imprononçable, en Avril 2010, m'a fait fouiller sur le Net, à la recherche d'images satellites, sur ce fameux nuage émanant de ce foutu volcan !
(Toute référence au film des Canons de Navaronne est fortuite...)

Selon Jung, il y aurait un inconscient collectif et nous baignons dedans. Sauf que l'homme ou la femme, ne sont pas sensibles aux signes précurseurs d'une éruption volcanique.

Les crapauds, eux le seraient. Suis-je un crapaud qui s'ignore ?

Mais je reviens au fondamental. J'ai cherché sur les images de l'espace de l'époque, les traces de ces fabuleux nuages, qui, pénétrés à 950 km/h, foutent en l'air les pales des turbo-réacteurs, dépolissent les vitres de l'avion etc.

Cherché, en lumière visible puis en infra rouge. Bien vu les courants aériens, mais rien de particulier sur la France. Images animées compressées dans le temps ensuite, (une image sat mets quelques minutes à être émise et reçue à Terre) c'est un balayage ligne par ligne mais une ligne par seconde environ (la TV c'est 25 lignes paires puis impaires par secondes, d'où images animées en temps réel).

Un de mes autres programmes, permet de suivre les avions en vols (indicatif, (destination) altitude, vitesse etc). Cherchez ' radar virtuel' sur Google. Ou Flghtradar24.com

Les premiers jours : la panique ! Désorganisation de toute l'aviation civile trans-européenne. Puis des doutes ont commencé à germer à droite et au centre. Les pilotes, les compagnies aériennes, ont commencées à émettre des sérieuses réserves sur la fiabilité des alertes. On a envoyé des avions explorer des "couloirs" aériens. Ils sont revenus intacts.

Je crois que ce volcan a bien pété. Mais si là-dessus s'était ajouté une bonne intoxication des services informatiques (la prochaine guerre ! ), qui s'en serait rendu compte ?

Il est archi probable que les intranets des grandes compagnies, sont trafiqués, piégés, infiltrés. Je n'en vois comme exemple que plus un système est complexe et diversifié (mondialement), plus il est simple de l'attaquer - force brute - ou d'infiltrer des informaticiens de bon niveau, qui ouvrent des back doors dans certains programmes, et peuvent ainsi faire mumuse.

Bilan des courses : il a été évoqué des pertes de 100 à 150 M€ par jour par Air France par exemple.

Pendant ce temps les autres compagnies (Asie, Australie, US intérieures) n'ont pas été touchées.

Nous avons vus (entendus) que la Grèce avait des foutus problèmes de trésorerie ... Et que l'Euro en prenait plein la gueule. Et si tout ça était une répétition informatique d'une attaque de plus grande ampleur ?

Je ne suis pas un spécialiste (auto-proclamé) de la polémologie informatique.
Mais pensez y ... Il y aura de moins en moins de combats "humains versus humains" mais de plus en plus de "drones", de virii, de back-doors etc.
Et les conséquences seront certainement plus méchantes que la bombe à neutron, qui tue les vivants en laissant intact les immeubles...

Pourquoi tout ce laïus ?

Il y aura 3 forme de guerres.
Physique, hommes contre autres (on parle pas des civils. 120 morts dans une mosquée hier. Mais pas trouvé les noms, alors que si en France un type est tué par un flic, militaire ou autre, ça fait la une... Avec les interviews des voisins etc.). Là, 120 personnes ont perdu leur enfance, leur première femme dans leur lit, et sont disparus d'un claquement de bombe.
Leur religion, peut importe. Leur couleur aussi.
C'était des humains, ils pouvaient avoir le même  système HLA que vous et pouvaient vous prêter un rein quelques mois.

Alors la 3ème guerre cf l'excellent livre de Stéphanie la 3e.
Elle sera financière, informatique...

La suite, ce sera cailloux contre machettes. Il n'y a plus d'humanité. Elle sera ultime. Les vaincus, comme le voulait le 3e Reich, d'un coté les Aryens, (ceux qui ont du fric, jaune, blancs ou verts) et les esclaves...
Bon dimanche.