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samedi 30 décembre 2017

Le mécanisme !

Le mécanisme…

Ludwig prend une loupe de forte puissance.
Examine les 6 tores, qui tournent avec des moteurs dont il ne comprend pas le fonctionnement ni la transmission de l’énergie. En fait ces moteurs semblent cylindriques, assez longs, et se réunissent au centre du cube, les tores sont eux, disposé sur chaque face.
Il ne voit pas la source, ou les sources individuelles pour chaque tore. Ni les câbles de conduction électrique, mais des zones plus sombres dans les branches en plastique lui font penser qu’elles sont noyées dans la masse.

Les tores, les cercles, qui donnent sa stabilité à l’ensemble, doivent être très lourds. Leur diamètre n’est pas grand, 9 ou 8 cm, mais le métal qui les composent doit être sacrément dense, cela compense leurs faibles dimensions.

Attrape son Mac et cherche quel est l’élément naturel le plus lourd.
Il y a une incertitude sur les poids entre l’osmium et l’iridium. Tous deux, très lourds, genre 20 kg par « litre » ou le volume d’un kilo de sucre ! 
Alors que l’or, le plomb, sont plus légers.
Oh pas beaucoup, l’or, dans les 19 kg, le plomb 11 kg à peine, il se souvient du trésor de la Drôme…

L’osmium a la couleur décrite sur Wikipédia. Quand il essaye de faire tourner un tore, il sent un résistance, sans doute le moteur associé.
Il lit qu’au contact avec l’oxygène de l’air, ça peut être toxique. Prends des précautions. Des gants de cuisine.
En mesurant le diamètre du cercle d’osmium et l’épaisseur du tore, il arrive à calculer que ces cercles pèsent au moins 5 kilos ensemble.
Cela expliquerait l’inertie du cube, quand ils tournent. Et aussi sa capacité à se stabiliser rapidement.
Oui, ils sont bien en face d’un artéfact, sans doute d’un autre système solaire que le leur. 
Leurs planètes n’ont jamais montré le moindre signe de vie biologique. 
Son guide lui avait précisé qu’ils se déplacent à angle droit. Cela correspond bien aux gyroscopes. 
Mais comment deviennent-ils invisibles ?

Il force un peu pour faire tourner un des tores. Cannelle qui observe attentivement, lui signale qu’une petite lumière verte vient de s’allumer, et s’éteint quand il stoppe la rotation de l’objet. Ambre fait la vaisselle, mais revient rapidement.

« Houhaou ! S’exclame Ludwig… Le cercle peut être mis en rotation électriquement, mais aussi redonner de l’électricité quand il ralentit. 
Comme la voiture hybride ! Freinage régénérateur de courant ! »
« Vachement logique » continue-t-il. Mais où sont les batteries ? »
Ambre, qui pourtant n’aime pas tellement « la mécanique », de même que Cannelle, examine chacune l’artéfact. En douceur et en ayant posé une couverture épaisse sur la table pour ne pas rayer le marbre…
Elle fait un dessin de chaque côté. Cannelle lui demande où elle a appris à dessiner aussi bien… Elle répond, en plaisantant à demi, « en utilisant mon cerveau droit ».
Ludwig est plongé dans des profondes réflexions. Il navigue sur Internet. Lit un article, zappe. Trouve un article sur les « Batteries à Flux de quinones ». C’est ce qu’il cherche !
Et ce qu’il connaît, lui dit qu’il serait possible que les batteries soient moulées autour des moteurs ! Ce qui explique le renflement vers le centre.


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