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vendredi 14 août 2015

Tome 4 Page 99 !

Bon à la demande unanime d'une personne je vous donne la page 99 du Tome 4.
(La pagination n'étant pas définitive, veuillez m'en excuser !)...


28.

— Quel genre de sabotages? Demande Ludwig.
— Oh, des vannes dont les fils de sécurité sont sectionnés puis scotchés bout à bout. Une inspection visuelle rapide ne montre pas la rupture du conducteur électrique. Si on commande l’inversion des vannes, ça risque d’exploser. Sinon, des altérations de programmes informatiques de surveillance. De la graisse dans des sorties de robinet apportant de l’oxygène sous pression. Du sable dans des filtres. Des extincteurs vidés. Des caméras de surveillance à moitié débranchées. Tout et n’importe quoi.
« Chaque « sabotage » individuellement, peut être géré. Mais pas si on doit s’occuper d’une dizaine d’incidents spontanés ou provoqués, en simultané.»
« Des canots de survie entaillés en partie au cutter. Des rations alimentaires périmées. Des aimants posés un peu partout. Des modifications du calibrage des instruments de mesure. J’en passe…
— C’est un travail énorme, remarque Ludwig.
« Et les nationalités des cadres?
— Le groupe « Global » emploie plus de 100 nationalités différentes. Par commodité, tout le monde parle anglais. C’est la langue universelle sur les plateformes, sauf en Chine.
« Nous avons bien sûr essayé de trouver des similitudes. Nos suspects viennent tous du continent américain ou britannique.
« Ils ont tous un parcours excellent sur d’autres sites. Nous avons vérifié. Ils sont bien payés. Et nous ne comprenons pas pourquoi ils font cela…
— Le fric n’est pas la motivation?
— Les cadres « suspects » sont payés au moins une fois et demie leur salaire habituel, comme expatrié, eux aussi. C’est-à-dire pas mal quand même.
— Ils travaillent peut-être pour leurs compagnies pétrolières d’origine, faire baisser la production française, ce qui leur permet, face à l’OPEP par exemple, de continuer à vendre plus cher leur pétrole.
« Mais dans le cas de notre groupe « Global », la production angolaise est de l’ordre de 5 ou 6 % de ce que la France importe. »


A suivre... 




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