Ce sont les pages que lisent en premier les éditeurs (papier œuf corse) pour choisir si un titre sera bon ou pas.
La page 99 d'un livre, est une page "noble" qui commence sur le coté droit du livre. Souvent un chapitre, parfois une fin d'un chapitre antérieur.
Alors pour vous donner une vague idée de mon génial génie, je vous propose des pages 99 des tomes 1, 2 et 3 de la trilogie de Montjoie Kindle).
Vous avez le droit de m'insulter en message privé !
Tome 1 :
... Chapitre 30.
Yves
a dans les quarante ou quarante-cinq ans. De corpulence moyenne, pas très
grand, musclé, caucasien, peut-être des origines corses. Brun, il se rase la tête
pour pouvoir porter des perruques, et ainsi changer rapidement d’apparence.
Un
petit tatouage de morse ou de phoque sur la face interne du poignet gauche
montre qu’il a appartenu aux Seals (troupes d’élite). Il parle plusieurs
langues plus ou moins bien. L’arménien (sa langue natale, dira-t-il un jour),
le français (accent ch'ti, marseillais, auvergnat, à sa guise), l’anglais, l’américain
(avec divers accents, celui de la côte ouest ou est ou du Mississippi, au
choix, peut causer Bostonien aussi). Notions de russe, de polonais, de grec. À
l’aise en espagnol, en italien, moins en portugais.
Adepte
du Krav Maga, technique de self-défense d’origine israélienne. S’entraîne dans
un Dojo au sud de Paris.
N’aime
absolument pas les armes à feu. Un combat contre un type qui lui a saisi son
arme, l’a retournée contre lui, explique cette phobie. Il en a une trace à
l’abdomen.
En
dehors de son métier, la sécurité, il adore les ordinateurs, qui lui servent
pour les techniques de surveillance, les intrusions discrètes dans les systèmes
de sociétés qu’il a à l’œil. Il maîtrise bien aussi le monde bancaire. Il connaît
tous les offshore fiscaux, du plus discret au plus puéril.
Il
a monté quelques années auparavant, une boîte de sécurité industrielle (contre
l’espionnage scientifique). Son associée a été assassinée violemment,
sadiquement, lors d’une enquête sur une affaire de transfert de technologie, de
blanchiment d’argent, impliquant des responsables politiques, financiers, français,
allemands, russes, et suisses.
Une
affaire étouffée au plus haut niveau. « On » lui a conseillé de la
fermer. Proposé un grade supérieur. C’est pour cela qu’il a consulté Ludwig.
Pour se comprendre.
Après
la mort de son associée, il a beaucoup culpabilisé. Il l’aimait profondément.
Il voulait se marier avec elle, bien qu’à plusieurs reprises il eût pensé lui
demander sa main, mais renoncé à « se jeter à l’eau » tant il
redoutait de la laisser veuve. Elle avait attendu patiemment. Elle connaissait
ses sentiments, voulait, pour respecter son orgueil, qu’il fasse le premier
pas. Maintenant, qu’il est trop tard, il s’en veut à mort.
*
C’est
par le Rotary, dont il a été membre, que Ludwig l’a connu.
Il
n’allait plus régulièrement à ce club, néanmoins, se faisait un point d’honneur
d’assister aux anniversaires de la création du groupe. ...
Chapitre 19.
Depuis une bonne heure, Amélie Flamel et Yves examinent sur un écran à
très haute définition, une image satellite envoyée en temps réel. Il est un peu
plus de 9 heures du matin là-bas. Un sous-officier, sur une console, à quelques
pas, tente avec son joystick de compenser les différences de d’angles de vues,
entre la caméra embarquée pointée sur leur cible et celle du satellite. On voit
deux personnes, l’homme tenant contre sa poitrine un très jeune enfant…
Amélie se tourne vers Yves.
— Ça pourrait être eux ?
Les individus marchent le long d’une plage, au bord du niveau des hautes
eaux, la mer à leur gauche. Pas très loin du rivage, la carcasse d’un bateau,
sans doute un porte-conteneurs échoué. Autour d’eux des complexes touristiques.
La caméra du satellite fait ce qu’elle peut, les logiciels d’amélioration
d’image aussi.
Yves avoue :
— Je ne l’ai jamais vu en vrai, juste en photo, des vieilles vidéos
d’avant son accident, lors de certains congrès.
« La ressemblance est frappante, mon commandant. Même stature
osseuse, sauf qu’il semble boiter un peu, même forme de crâne, de mâchoire,
d’épaules, cependant avec ce matériel censé lire un journal à 40 km, je ne suis
pas certain de moi.
Tome 3...
Il n’oublie pas quand même de regarder ses rétroviseurs…
Avant de doubler un vieux camion ou une voiture bas de gamme. Bonjour la
consommation d’essence…
Pense, en même temps, au carnet d’Yves. Les noms, les
dates des versements, la compromission du PDG du labo dans la fabrication de
drogue.
Il est certain que - comme ailleurs - le système américain
est pourri de l’intérieur. Sauf un seul service : l’IRS, les Impôts. Ce
sont eux qui ont fait tomber Al Capone ou Madoff, entre autres.
Aux USA on peut échapper à pas mal de choses, avec des
relations ou de l’argent. Mais pas au Fisc si vous êtes “ coupable » à
leurs yeux.
D’où la prolifération des paradis
fiscaux.
Ludwig pense que c’est la seule voie d’approche
permettant de faire tomber ce labo.
Sauf qu’il faut aussi soigner les
victimes de l’épidémie.
Il a lu un mail, confidentiel, de Delagarde, qui lui
dit, que sur deux cas (il n’a pas pu en traiter plus), il a eu deux guérisons
ou rémissions. Qu’il pense que le labo en question, a dû importer des animaux
infectés, pour en tirer du sang, avec anticorps et antigènes. Animaux tellement
contagieux, qu’ils auraient dû être isolés en mode P4, puis déclarés.
Des singes, des chauves-souris. Il est évident que
l’avion privé, de ce labo, a servi pour ces transferts. Yves n’a pas trouvé “le
plan de vol”. En effet pour les avions personnels, il est souvent facultatif.
Eux aussi ont traversé l’Atlantique pour s’approvisionner en animaux, en
graissant les mains, sans doute les mêmes que celles que Hugo a huilées à son
tour…
D’ailleurs une des ‘Personnel complémentaire de bord’,
est morte de manière rapide, puis immédiatement incinérée.
Car ils n’avaient pas de combinaisons
P4.
Cependant, cette épidémie ne fera pas que des
malheureux. Ceux qui ont touché des billets verts.
Sur un plan concret, il se demande comment utiliser ces
informations sans en donner la provenance, ni se retrouver illico dans
une chambre d’isolement en psychiatrie.
et
TOME 4 ! Exclusivité !
Ambre refuse le prix du trajet en taxi. Fait le tour de la voiture (une Renault
Espace), examine tout, sort sa carte tricolore, venant de la SCEI, et demande
au chauffeur ses papiers et son permis de conduire. Et sa licence !
— Oh, ma petite dame, faut pas vous énerver comme ça ! Y a l’aller et
le retour.
— Ça tombe bien, on n’a pas l’intention de revenir ici !
— Ben, on va voir.
Il s’écarte et appelle sa base.
— J’ai une fliquesse pas commode. Je les prends et quel
tarif ?
— Le tarif des transports intercommunaux ! Débile, si ce
sont des flics, pédale douce !
Revient vers les deux jeunes femmes, « Bon, ma
direction me dit que dans votre cas, c’est 15 euros par personnes » !
Ça semble correct pour Ambre.
— Vous me ferez une fiche en arrivant. Et rien pour le
fils de ma collègue. Il a moins de 4 ans. Ni pour les bagages. Ni le chien dans
le coffre.
En arrivant à destination, Chang cherche dans ses notes,
l’endroit qu’elle a consigné, la maison de Hugo. Elle a le double des clés.
Le taxi qui voit s’envoler une course à 300 ou
400 euros (tarif pour touristes) pour 15 ou 20 kilomètres fait la tronche.
Ambre impassible, lui réclame la facture. Et pas de
pourboire ! Pas de crédits pour cela, dit-elle.
Et avec Chang, elles ouvrent la maison de Hugo… En
luttant contre les paquets de courrier ou de prospectus à terre. Les tampons de
la poste montrent qu’il y a plus d’un an que le courrier n’a pas été relevé.
Louis dans son siège en alu, les regarde. Pattouche
aussi, sagement assis sur son arrière-train.
Louis donne son biberon d’eau au chien qui tête
avidement.
Explorer, trouver le compteur électrique, remettre l’eau
en pression. Fermer les robinets de purge.
Tout ce qu’on
fait quand on revient dans une maison inoccupée depuis des années !
Pourtant Hugo avait mandaté des amis
pour venir s’en occuper, de cette baraque !
Ils ont dû oublier…
Vous pouvez retrouver ces titres (sauf le 4) sur Amazon.fr (Sylvain scapa, Kindle...)
Bonnes vacances pour ceux qui sont au bureau et bonnes boules Quies pour ceux qui sont à la plage ! ;)
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